Les techniciens de demain commencent à manquer, tant dans le cycle que dans le moto-cycle. Des plateformes se sont créées sur ce marché qui recrutent des réparateurs itinérants, dans les grandes métropoles notamment (Cyclofix). Les employeurs font confiance aux jeunes dès lors qu’ils ont affaire à des personnes passionnées et compétentes. Ce sont surtout les vélocistes qui se plaignent de difficultés à recruter. La formation peine à suivre la vague et les écoles sont saturées. Les passionnés trouveront dans leurs revues habituelles (Moto Mag, Moto Journal, Vélo Mag) les opportunités du moment. On recrute actuellement dans les magasins de cycle, les ateliers de réparation comme Go sport, Décathlon, les sociétés de vélo en libre-service, les villages vacances orientés randonnée, les sociétés de location. Si le porte à porte est vivement conseillé, les banques d’emploi ne manquent pas, comme emploivelo.com. Actuellement, on manque surtout de réparateurs de vélos à assistance électrique. A ce titre, la société E-Cycle, basée au Mans, peut constituer un point de chute, sinon un excellent terrain de stage pratique pour les personnes en apprentissage. On manque aussi de mécaniciens cycle et d’agents de maintenance des scooters électriques. A suivre notamment, les recrutements chez Cityscoot, le leader européen des services de scooters électriques en libre-service géolocalisés. L’entreprise étend sa toile. On a également besoin d’ouvriers pour assembler dans les usines de l’hexagone. L’emploi est partout sur le territoire. A noter que MFC, installé à Machecoul entre Challans et Nantes, a reçu une dotation de l’Etat qui va lui permettre d’investir et d’embaucher près de 150 personnes. De son côté, Cycles Victoire a ouvert une nouvelle session au métier de cadreur cycles à Beaumont (63), en partenariat avec l'AFPA.