Industrie du médicament : Plus de 11.000 emplois sont offerts chaque année. La plupart des candidats décrochent leur premier emploi au sortir du dernier stage en entreprise. On va recourir de plus en plus à l’alternance et surtout aux stagiaires. C’est le cas chez Sanofi. Le panel est large, pharmaciens d’affaires réglementaires, pharmaciens pharmacovigilance, techniciens de production, spécialistes market access, business insights (plus rare), chargés d’études, délégués pharmaceutiques, conducteurs de ligne, ne serait-ce que pour remplacer les partants. Le jobboard du LEEM affiche 4.700 offres d’emploi, un curseur à la hausse depuis un an. Le plus simple est d’éplucher méthodiquement les sites carrières des entreprises situées dans votre bassin d’emploi ou plus loin. Les industries du médicament sont aussi présentes sur les réseaux sociaux. Les recruteurs y chassent quand même les meilleurs profils, alors autant y être présent et proactif. Candidater à partir d’un agrégateur ou d’un jobboard spécialisé comporte un risque. Si une annonce a retenu votre attention, il est préférable de se rendre directement sur le site carrière de l’entreprise pour la retrouver. Outre des opportunités plus récentes, on y trouve en effet des informations qui permettent de bien «s’aligner» (valeurs et culture de l’entreprise, présence éventuelle d’ambassadeurs, procédures de recrutement). Il est préférable d’éviter de passer à côté d’une information essentielle, les recruteurs appréciant les candidatures personnalisées et motivées. Les agences d’emploi et cabinets de recrutement proposent aussi des missions. L’idéal bien sûr est d’être coopté, et mieux, de se trouver au bon endroit, au bon moment lors du stage en entreprise. Dans les grands groupes pharmaceutiques, les postes sont souvent libellés en anglais. Les hard skills ne sont plus suffisantes et l’on recherche de plus en plus des moutons à cinq pattes dotés d’une grosse capacité de travail, d’une bonne résistance au stress et d’une très bonne maîtrise de l’anglais. Prévoir trois ou quatre rounds d’entretiens (voir cinq) pour les hauts profils. Pour les fonctions cadres, commerciales, la tendance est au clonage. On recherche des doubles diplômes, ingénieurs ou des personnes issues des cabinets conseil. On peine surtout à recruter en production.