Assistant de recherche • Assistant de recrutement • Assistant relations entreprises-écoles • Campus manager • Chargé de marque employeur • Chargé de mission diversité inclusion • Chargé de recherche profils • Chargé de recrutement • Chargé de sourcing • Chargé d'intégration • Chasseur de têtes • Chief Diversity Officer (CDO) • Chief Talent Officer • Consultant commercial en recrutement • Consultant en recrutement • Consultant en recrutement digital • Consultant PCRH • Directeur du recrutement • Employer branding officer • Graphologue • In house recruiter • Onboarding specialist • Responsable de secteur recrutement-mobilité • Responsable d'agence emploi • Responsable du recrutement • Responsable expérience candidat • Responsable marque employeur • Responsable relations écoles-entreprises • Responsable sourcing • Sourceur • Sourcing leader • Sourcing manager • Synergologue • Talent Acquisition Manager (TAM) • Technical recruiter

OPTIMISER LA RECHERCHE

Recrutements en hausse. Il n’y a pas que les grandes entreprises et les cabinets de recrutement, on recrute aussi dans les associations comme Mozaïk RH et surtout dans les agences d’intérim, moins exigeantes sur les profils recherchés, au demeurant. Certaines sont en surchauffe qui ont grand besoin de recruter des pros du recrutement. Ainsi, Adecco Group recrute et forme ses futurs chargés de recrutement via l’alternance dans son propre CFA. Il manquait un jobboard spécialisé, l’École du recrutement s’en est chargée. Les cabinets ciblent plutôt les profils confirmés à bac+5 RH, des pros du sourcing. Dans les entreprises, les profils recherchés peuvent être plus divers. Outre la connaissance de leurs métiers, elles recherchent des personnes familiarisées aux outils de sourcing et de parsing, entretiens Zoom etc…. Avec les projets de reconversion qui s’accélèrent, le marché de l’emploi est plus tendu qu’à l’accoutumée ce qui stimule l’embauche d’agents recruteurs. Un bon recruteur est d’abord un bon communicant, mais aussi un bon commercial. Il le faut pour attirer des profils de plus en plus volatiles. Il doit être familiarisé aux outils de sourcing, aux techniques d’évaluation et d’écoute active, aux procédures de l’onboarding, aux questions de soft skills, de diversité et de QVT et montrer une bonne connaissance des métiers de l’entreprise, ainsi que la compréhension de ses besoins. Le recruteur est d’abord un ambassadeur de l’entreprise. Recruter, c’est engager une conservation avec des candidats souvent stressés et mal à l’aise. Empathie maximale exigée donc, il faut être à l’écoute et être capable de se mettre à la place du candidat. En cabinet, sa mission est de vérifier l’adéquation entre les besoins de son client et ceux de ses candidats pour réaliser un «matching».

Mais avant d’être recruteur, on est d’abord candidat. Et comme il n’existe pas véritablement de jobboard spécialisé sur ces métiers, il faut exploiter au maximum les moteurs de recherche et visiter les sites carrières des entreprises dans votre périmètre de recherche. Fréquenter les Non-Conférences du recrutement ou un BarCamp comme Disrup’RH, participer à des webinars, c’est déjà mettre un pied dans le coin de la porte. Rejoindre des communautés RH sur Linkedin, Twitter ou Facebook, la Recruiter’s Kitchen sur Slack vous permettra de détecter les offres au plus tôt et de vous rendre plus visible.

Niveau et compétences : les entreprises ciblent des profils avec un M2 en RH ou école de commerce, idéalement rompus aux techniques de recrutement et de sourcing acquises en cabinet de recrutement, chasse de tête et familiarisés aux outils et pratiques du recrutement en ligne (Skype, Zoom, Team…), pour s’occuper accessoirement de l’onboarding et des relations avec les écoles (marque employeurs). On s’intéresse aussi aux expériences et compétences transférables. Sachez que vous risquez vous-même de passer un pré-entretien en ligne. On s’intéresse aussi aux candidats qui ont une approche du recrutement innovant (escape game, réalité virtuelle…). Les cabinets demandent assez souvent, outre une expérience acquise en service RH ou au sein d’entreprises évoluant dans un contexte international correspondant aux métiers de l’entreprise, une bonne connaissance des métiers de leur créneau (achat, logistique, supply-chain pour un cabinet recrutant dans le transport…), des compétences rédactionnelles. Pour un poste de chargé de recrutement IT, il faudra montrer patte blanche (excellente connaissance des métiers et de l’environnement tech, expérience du recrutement en ESN par exemple). Somme toute logique, car la concurrence entre cabinets est très forte sur ces métiers. On recrute des chasseurs de développeurs, de spécialistes de l’IA et de la Data. Preuve en est, sur les sites carrières de licornes comme Sorare ou des sociétés de conseil IT comme Extia, on trouve bien souvent des postes en recrutement.

Qualités requises : Écoute, empathie, autonomie, agilité, grande ouverture d’esprit, communicant avec une bonne culture d’entreprise et qualités humaines.

Pour quoi faire le plus souvent ? : rédiger des offres d’emploi attractives, sourcer à travers les bases de données existantes et les réseaux sociaux, afin d’identifier les profils adéquats, trier les CV, contacter les candidats pour une pré-sélection téléphonique, effectuer les pré-entretiens sur Skype, Zoom et, le cas échéant, animer une communauté de candidats potentiels via les réseaux sociaux, s’occuper des partenariats écoles, des Talent-pools, participer au développement de la marque employeur.

Où travailler ? : en entreprise bien sûr, dans les ESN notamment (pour chasser les professionnels de l’IT), en cabinet de recrutement, en entreprise de travail temporaire (ETT), en association type Mozaïk RH (un cabinet conseil en diversité) ou encore réseau NQT (Nos quartiers ont du talent), en institution type France Travail qui pratique le recrutement par simulation (MRS). A noter que la fonction publique territoriale recrute aussi (concours catégorie A, attaché territorial). Le recrutement est plus ouvert dans les ETT et dans les entreprises de l’ESS qui recruter des profils plus atypiques avec des expériences acquises dans différentes branches-métiers. A noter la montée en puissance du statut micro-entrepreneur dans les plateformes de recrutement. Enfin, les plus expérimentés pourront choisir de transmettre leur passion, leur expérience, en devenant formateur de recruteurs dans les écoles spécialisées.