On estime à 3.000 le nombre de postes non pourvus chaque année. Pour les kinésithérapeutes et pédicures-podologues, l’emploi est assuré en milieu rural. Ceux qui s’installent gagnent à rejoindre une maison de santé. Outre une meilleure coordination des soins, la collaboration, c’est toujours plus efficace et c’est un gain de temps pour se faire connaître. On peut aussi exercer en Centre médico-social (Maison d’Accueil Spécialisée/MAS, Foyer d’accueil médicalisé/FAM)). Mais, les CDI temps partiel y sont monnaie courante. Dans les grandes agglomérations, les professionnels en libéral sont souvent en concurrence. A ce titre, les jeunes diplômés tentés par l’exercice en libéral pourront débuter comme collaborateur. C’est en effet un bon moyen de se constituer pas à pas une patientèle. L’emploi est quasiment assuré en hôpital et centres de réadaptation fonctionnelle, car les salaires y sont bien moins attractifs. On peut aussi travailler dans un établissement thermal ou de thalasso. En ostéopathie, c’est plus compliqué. Se construire un réseau prend plus de temps, certains médecins étant encore réticents vis-vis de la discipline. Dans cette profession, comptez plusieurs années pour asseoir sa notoriété, car le bouche à oreille est un processus lent. Là aussi, l’ostéopathe a intérêt à effectuer des remplacements pour se faire connaître. Kinésithérapeutes et ostéopathes peuvent aussi se retrouver dans des Instituts médicaux sport santé, Centres de rééducation fonctionnelle. Avoir un site internet pro, bloguer peut accélérer le processus. A l’instar des professions paramédicales, il n’est pas dit que ces métiers ne subissent pas à leur tour la rigueur budgétaire. Les Agences Régionales de Santé surveillent les abus.
On trouvera quelques postes à pourvoir en rubrique banques d’emploi et sur le site maisondeskines. A noter que le thermalisme recrute des spécialistes.