L’industrie ferroviaire recrute chaque année, essentiellement des ingénieurs, des techniciens supérieurs, des techniciens essais validation, des spécialistes de l’informatique embarquée notamment. Alstom lui-même prévoit de recruter 1.000 personnes cette année, en majorité des profils spécialisés en ingénierie mécanique et systèmes, mais aussi des soudeurs qualifiés. Les recrutements sont jugés compliqués tant en soudure qu’en ingénierie et systèmes. La filière souffre d’un manque de visibilité par défaut d’identification. Le public la confond avec les métiers du train (SCNF). Comme c’est le cas dans l’industrie aéronautique, le nucléaire et la construction navale, on manque cruellement de chaudronniers et de soudeurs. Dans le domaine de la pose de voie, faute de formation adaptée, c’est plutôt le bouche-à-oreille et la formation sur le tas qui permettent de faire face à la pénurie de candidats. Sans surprise, même s’il est dénoncé, le recours aux travailleurs détachés est de mise. Le mieux est de se rendre sur les sites carrière des constructeurs.