Les débouchés sont particulièrement étroits et les postes offerts rapidement pourvus. Le domaine est ultra-concurrentiel et ultra-connecté. Il faut se montrer sur les réseaux sociaux (TweetDeck…) et s’intéresser à ce qui se passe autour de vous (conférences et séminaires à trouver sur le Portail de l’IE). Les employeurs sont essentiellement les grands comptes (banques, sociétés d’assurance, industriels comme Thales…) et les cabinets de conseil spécialisés en intelligence économique et sociétés d’études. Le public et le parapublic ont commencé à s’intéresser à la question et le secteur de la défense est plus actif depuis la vague d’attentats et la menace géopolitique. On pénètre ici dans l’underground du marché caché. Beaucoup des postes ne sont pas clairement estampillés I.E et cela équivaut à chercher l’aiguille dans une botte de foin. Si certains ont pu se lancer en indépendant au sortir de leur formation, c’est qu’ils ont su se constituer un réseau, essentiel à la viabilité du projet. Les réseaux sociaux, eux, vous aideront à vous rendre plus visibles. Selon la spécialité domaine, on conseillera de s’inscrire sur des réseaux spécialisés comme Dogfinance (finance) ou encore Pharmanetwork (industrie pharma) ou parcourir les articles sur le site Luxurysociety (luxe). LinkedIn et TweetDesk peuvent aider. En dehors de la e.réputation qui est très tendance, les débouchés sont assez limités, mais les perspectives restent plutôt bien orientées. Une solide formation doublée d’une expérience en cabinet et entreprise est le meilleur viatique. A noter que la réputation d’une école comme l’IAE de Poitiers aide certainement à franchir les obstacles.