Des opportunités d’emplois (autour de 53.000 par an selon une récente étude d’OpinionWay pour la FEP) mais pas toujours accessibles à celles et ceux qui le voudraient, ce pour différentes raisons. Le CDI est majoritaire (90%), mais les entreprises se plaignent de difficultés à recruter. Elles font souvent jouer la cooptation. Il est vrai que les salaires reflètent assez mal les contraintes du métier. Quand les chefs d’entreprises invoquent le manque de professionnels suffisamment formés (c’est-à-dire montrant discrétion, courtoisie, efficacité, souplesse, sens du service, mobilité et disponibilité), le chercheur d’emploi répond que les salaires ne suivent pas et que les horaires fractionnent sa vie ou que le caractère temporaire des missions sont pour lui un problème. Dialogue de sourds… Il est vrai aussi que les faibles marges ne facilitent pas la revalorisation des salaires. On avance lentement, mais heureusement, sur la question du travail en journée/en continu. Selon une récente enquête, les entreprises qui s’y sont converties sont satisfaites mais les mentalités doivent encore évoluer pour normaliser le nettoyage fait en présence des personnels. France Travail affiche actuellement près de 7.800 offres d’emploi sur son site et 8.500 pour le site emplois-proprete.fr. Les agences d’intérim sont de la partie comme Adaptel, spécialisée en nettoyage et entretien. Ne pas négliger de contacter directement les sociétés de propreté ou de nettoyage industriel de votre bassin d’emploi, sans oublier les GEIQ Propreté (présents dans 9 régions) qui recrutent et organisent des parcours d’insertion et de qualification, des forums d’emploi, ainsi que les entreprises d’insertion spécialisées dans le nettoyage. Ces structures sont référencées sur le site Inserpropre.fr et sur celui du GEIQ Propreté (10 GEIQ propreté en France). En milieu rural, il est essentiel d’être véhiculé et de parvenir à faire coïncider les plages de travail pour se rapprocher des 35 heures/semaine. Les agences d’intérim recrutent localement (cf site HelloWork). Le nettoyage industriel est plus particulier. Les contraintes sont plus particulières et le travail est soumis à l'application de protocoles stricts parfois. Ainsi, travailler dans l’inspection de cuves et le nettoyage de sites industriels (chimique, pétrochimique métallurgique, nucléaire) suppose des formations spécifiques (Apave formation) et, parfois, des compétences connexes en soudure, métallurgie, maçonnerie. Le permis B est indispensable pour travailler en nettoyage industriel, du fait des déplacements chez les clients. Il l'est aussi pour tous ceux qui travaillent en milieu rural. A noter que la filière gestion des nuisibles est progression depuis la multiplication du frelon asiatique et du phénomène puces de lit.