L’activité événementielle a repris et les agences ont toujours autant de mal à recruter. Le flux de nouveaux candidats se tarissent. Pour ceux que ces métiers attirent et, pour illustrer les facettes multiples de l'événementiel, on recommandera ces podcasts de GL Events. Dans cette branche d'activités, on est plus souvent dans une activité de mission, de chef d’orchestre où l’on ne compte plus ses heures à l’approche du jour J. Les JO de Paris ont généré quantité de petits événements en marge, autant d'opportunités pour les entrants. Ceux qui ont décroché un CDI occupent des postes fonctionnels au sein de majors comme RX France, GL Events, de régies publicitaires ou de grands groupes disposant de leur propre service d’événementiel. RX France n’affiche plus de postes à pourvoir et pour cause, il est en pleine réorganisation et un plan social est prévu. On gagne donc à consulter les sites carrières des groupes qui organisent des conventions d’affaires, qui accueillent pour des séminaires ou qui font du mécénat, du parrainage. Il ne faut pas hésiter à élargir son périmètre de recherche. Le stage reste toujours le meilleur sésame pour débuter et ce n’est pas ce qui manque. Pourquoi ? parce que c’est le moyen le moins onéreux pour vous mettre à l’épreuve et vous assurer de vos capacités à relever des défis. Ces métiers exigent beaucoup de polyvalence technique (en gestion, logistique et organisation), d’entregent et de résistance au stress. La capacité à s’approprier les outils digitaux, à s’adapter et à travailler de manière autonome est un plus. Les exigences tendent à s’élever à l’heure de la mondialisation qui voit certains salons hexagonaux s’exporter et s’ouvrir à une clientèle plus internationale. La maîtrise de langues comme le russe, le chinois, le coréen est un vrai plus. La filière étant heureusement riche de possibilités, il convient de démarcher tous azimuts. Il n’y a pas que les salons et foires, l’incentive, les événements corporate, sportifs, les conventions d’affaires, les soirées privées, les inaugurations ou encore la scène musicale offrent autant d’occasions de mettre le pied à l’étrier. Ainsi, un régisseur, un assistant de communication peuvent aussi tenter leur chance dans le secteur des musiques actuelles (ex site ma-source.info en Occitanie/ cf fiche culture/musique). Le caractère assez saisonnier de ces métiers fait que des places se libèrent chaque année. C’est le cas du métier d’animateur événementiel, plus exposé au turnover du fait des déplacements et de l’absence de rémunération fixe.