L’industrie automobile fait le gros dos et se restructure. Si le marché automobile hexagonal n'est pas à la fête, pas plus chez les constructeurs que chez les équipementiers, on recrute ici et là. Ainsi, à Onnaing dans le Nord, chez Toyota Motors, on recrute des agents de production. Aucun diplôme et aucune expérience n'est exigée. Dans un marché aussi morose, l’intérim (Manpower, Proman automobile) reste encore le meilleur moyen de mettre le pied à l’étrier. Il faut saisir la moindre opportunité. Les agences France Travail situées à proximité des bassins de production sont bien sûr en première ligne, tout comme les services économiques des communautés de communes qui relaient parfois les opportunités d’emploi sur le local, à l’image de Sablé’job dans la Sarthe. A noter que les recrutements chez Renault ElectriCity de Douai ont débuté. 700 emplois sont prévus sur les trois sites. France travail est partenaire du recrutement. Chez les constructeurs et les équipementiers, c’est l’innovation qui prime actuellement. De ce fait, les ingénieurs R&D, ingénieurs batteries électriques, ingénieurs projets batteries électriques sont courtisés. On recrute aussi dans les métiers du camion, chez Scania Angers, ou chez les distributeurs d’engins agricoles, comme Buisard à Sablé-sur-Sarthe. Dans un marché en plein bouleversement, certains seront quand même tentés de se tourner vers Hopium qui, malgré ses déboires et après s'être réorienté sur la pile combustible, ne devrait pas tarder à reprendre ses recrutements ou encore, regarder du côté d’Altéo qui va construire dans les Hauts de France une usine de composants pour voitures électriques (1.000 emplois prévus pour 2026).