Freelance
Se lancer en freelance suppose, outre de solides compétences dans son domaine, un réseau solide et une réputation à toute épreuve. Cela implique une mise à jour des compétences et une présence affirmée sur les réseaux sociaux notamment, les entreprises ne s’offrant qu’aux meilleurs. Elles cherchent généralement une expertise dans un domaine précis. Plus la compétence est rare, plus les réseaux parlent de vous, plus elles seront prêtes à y mettre le prix. Etre travailleur freelance, c’est l’art de jongler avec les casquettes, tour à tour commercial, communicant, comptable, juriste, informaticien. Jongler aussi avec le social et le fiscal, c’est à prendre ou à laisser. Il faut aussi apprendre à apprivoiser le risque. Avant de se lancer, il est préférable d’analyser son marché. Ensuite, pour bien se lancer, il est vivement conseillé de s’inscrire sur une ou plusieurs plateformes de freelance comme Humaniance (généraliste), Malt (développeurs, UX designers, graphistes), Creads (créatifs), Codeur (IT), TextMaster (pour les traducteurs, correcteurs), Graphiste (comme son nom l’indique) ou encore Comet (Tech et Data). Avoir son réseau et propre site web, c’est mieux. Il s’agit alors de présenter son offre de services en mettant en avant quelques exemples concrets de réalisations pour le compte de clients.
Télétravail • Remote
Le télétravail se démocratise dans les entreprises depuis trois ans. Les mois de confinement ont suffi à le propulser sur le devant de la scène. Ce mode de travail, qui voit un collaborateur salarié travailler depuis son domicile de manière ponctuelle ou régulière mais pas forcément permanente, semble promis à un bel avenir. Le cadre de travail reste formel n’offrant pas de souplesse particulière. Le télétravailleur fait sa journée de travail tout comme ses collègues au bureau, à l’aide d’outils collaboratifs adaptés aux besoins. A la différence, le travailleur en remote (pour éloigné) bénéficie d’une grande flexibilité pour organiser son travail. Ce dernier travaille quand il veut, où il veut et à son rythme, le plus souvent 100% à distance. Il peut bien sûr se rendre ponctuellement à son entreprise et, plus souvent, il rend compte à son manager par téléphone, mail ou Visio. Le salarié en remote fait l’objet d’un contrat classique (CDI ou CDD), avec les mêmes droits que les autres collaborateurs de l’entreprise, mais le mode de travail et la finalité (ce qu’il a à faire) doivent être explicités par avenant. C’est un «deal». L’inconvénient, c’est le risque d’une moindre adhésion à la culture de l’entreprise, un lien social distendu. C’est un mode de travail qui semble avoir les faveurs des startups, se limitant encore à une poignée de métiers (développeur, data scientist, comptable, designer…).