Précisons d’emblée que tous les métiers ne se résument pas à la solidarité internationale et à l’aide au développement. Il existe une grande variété de métiers et de problématiques. Il y un monde en effet entre construire un puit durable dans un hameau isolé, conseiller des villageois pour leur permettre de se nourrir de leur terre, soigner des populations en période d’épidémie et porter assistance à des personnes vulnérables dans un pays en guerre. Le diplôme, l’expérience doivent correspondre aux besoins, le caractère aussi. Ceux qui en sont encore au stade de la réflexion pourront trouver repères et conseils sur le site Solidaire, animé par un réseau d’ONG, d’associations et d’organismes d’orientation. Ceux qui le peuvent se rendront au salon Soliway, organisé en novembre à Annemasse. Outre la présence d’une soixantaine d’entreprises de l’humanitaire, des chargés d’orientation spécialisés vous informent gratuitement. Nous avons aussi des associations et ONG qui interviennent en France auprès des demandeurs d’asile, des roms, des SDF. La bonne volonté, l’altruisme ne suffisent pas, encore faut-il avoir des compétences utiles à proposer. Partir à l’aventure, sauver des vies, être sur le terrain, beaucoup en rêvent. Mais, avant tout, on envoie sur le terrain des personnes équilibrées, expérimentées et montrant de solides compétences (enfin, pas toujours…). De plus, les emplois salariés ne sont pas si nombreux, les postes cadres sédentaires étant parmi les plus disputés. Ceux qui rêvent de travailler au sein de grandes organisations comme l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés pour mener des projets altruistes risquent fort de déchanter. Encore faut-il que les liens fonctionnent... Outre qu’il faudra batailler pour s’ouvrir les portes, il faut se préparer à affronter les réunions interminables, la course aux ambitions. Il est important en effet de distinguer les missions sur les terrains d'opérations (techniciens, logisticiens, ingénieurs TP...) de celles offertes dans les sièges sociaux des ONG en France et à l'international. L’humanitaire est loin d'être ce monde merveilleux et désintéressé qui nous est vendu, autant le savoir… Si les formations spécialisées (IFAID, BIOFORCE, CIEDEL, ISTOM…) sont toujours de bons sésames, avoir une compétence particulière, un métier répondant à un besoin particulier (vétérinaire, sage-femme, agronome, ingénieur en hydraulique, technicien en assainissement…) est plus essentiel. Une école de commerce peut aussi mener à un poste de chargé de mission humanitaire. Plus globalement, les missions touchent aux domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement, de l’agriculture, des énergies (hydraulique, solaire, éolien) et des infrastructures (TP), sans compter la logistique humanitaire pour orchestrer les actions et la gestion financière. S’engager comme bénévole dans des associations proches de chez soi (Restos du coeur, Solidarités paysans,..), participer à des chantiers écoles, chantiers d’insertion (maraîchage solidaire), un chantier d’écoconstruction solidaire comme Helps Project Enerterre, ou encore travailler l’été comme encadrant handicap pour des associations comme l’Amahc vous permettront de savoir si vous êtes taillé pour ces métiers. On peut aussi s’inscrire sur des plateformes comme Projects Abroad ou Wenabi et réfléchir aux autres moyens de s’engager. Cette première expérience pourra vous guider sur le choix des études à mener. Des expériences qui pourront être prolongées durant les études au travers, par exemple, du réseau Starting-Block qui rassemble et accompagne les associations étudiantes et de jeunes qui s’intéressent à l’Education à la citoyenneté et à la solidarité. Les étudiants peuvent aussi s'intéresser aux missions de service civique à l'Université (ex : Université de Toulon, Université Le Mans). Autant d’expériences qui viendront enrichir votre C.V et votre réseau. Les porteurs de projets orientés social, écologique et solidaire peuvent utilement rejoindre l’un des espaces de travail collaboratif du réseau national La Ruche.
(dont quelques ONG)
Sites étrangers
Mécénat, jobs à impact
Les bases du droit humanitaire remontent aux conventions de Genève et plus exactement à la bataille de Solférino de juin 1849. On parle alors de diplomatie humanitaire. Le système s’est organisé et mondialisé entre les deux guerres. Des agences comme le Commissariat aux réfugiés ont vu le jour. La famine au Biafra de 1960, très médiatisée, marque le développement des ONG, sans doute un premier tournant de l’action humanitaire. Médecin sans frontières (MSF), une ONG fondée en 1971 par des médecins et journalistes français, a connu son heure de gloire dans le monde (les french doctors). Spécialisée dans l’aide d’urgence, l’ONG intervient en toute indépendance sur les théâtres des guerres civiles et des catastrophes naturelles. Parmi ses fondateurs, Bernard Chabasse, plus politique et Bernard Kouchner, plus médiatique, ont sans doute contribué à légitimer l’action humanitaire aux yeux du grand public, et pas seulement en France, participant quelque part à la modernisation et à la structuration de l’action humanitaire en France.
Dans les territoires, l’emploi est à rechercher auprès des associations caritatives. Ces dernières sont effectivement plus présentes dans les grandes agglomérations. Si l’Île-de-France concentre l’essentiel des emplois associatifs de la solidarité et du caritatif (près de 800 structures), c’est du côté d’Annemasse que se trouve le Cluster transfrontalier de la solidarité internationale (Cité de la Solidarité Internationale), lequel bénéficie de la proximité de Genève Internationale avec ses missions permanentes, ses grandes Organisations Internationales et ses ONG à Genève. A noter que la région Auvergne Rhône-Alpes finance, dans le cadre du programme #1 Jeune1solution, une formation certifiante de logisticien de l’action humanitaire organisée par Bioforce à Vénissieux. Elle est suivie d’une période de six mois de mission humanitaire en ONG en France ou à l’international.
Initiatives en régions (actions, emploi, conseil, entr’aide)
Dans ces métiers de l’humanitaire et de la solidarité, les formations et parcours sont très divers et les entrées multiples. A la base, on recrute du personnel issu du médical, de l’agro-écologie, de l’éducatif, des ingénieurs hydro, des techniciens en assainissement eau, des ingénieurs Travaux Publics…). On trouve aujourd’hui des formations universitaires diplômantes qui préparent à ces métiers (ex : licence pro chargé de projet de solidarité internationale : Université Bordeaux Montaigne, master EEI : Université de Nantes. On peut toutefois se positionner très tôt, si l’on est assez mûr, en choisissant par exemple un Bac pro Services aux personnes et aux territoires (SAPAT), certes orienté services à la personne en milieu rural, mais qui peut être appréhendé comme un moyen de savoir si l’on est taillé pour la solidarité. Après tout, aider les personnes âgées, isolées, handicapées, c’est déjà s’engager dans la solidarité. Dans ce cadre, le Lycée de Ressins (42) met en oeuvre des projets collectifs permettant d’approcher la dimension humanitaire, un moyen comme un autre de cerner les enjeux, avant d’envisager une formation universitaire spécialisée dans l’humanitaire à la suite. Dans le mécénat, il n’existe pas de formation d’État spécialisée. L’AFF propose des formations certifiantes. A noter la création d’un nouveau CQP à niveau III : Logisticien de la solidarité internationale
Solidarité aux personnes dans les territoires
Iseta Annecy, MFR du Blayais
Humanitaire et solidarité internationale :
Bioforce Vénissieux (69) : http://www.bioforce.asso.fr, Ifaid Pessac (33) : http://www.ifaid.org, Ciedel Lyon (69) : http://www.ciedel.org, Cerdi Clermont-Ferrand : http://www.cerdi.org : Amel association Humacoop Grenoble (38) : http://www.humacoop.com, Istom Angers (formation d’ingénieur agronome tropical), Iris Sup Paris (manager de programmes internationaux)
Autres : Université Paris I Sorbonne (master 2 parcours développement et action humanitaire), Université d’Aix Marseille (Master droit international et droit européen, parcours action et droit humanitaire, IRCOM Angers (master en management de solidarité internationale et action sociale), UPEC Créteil, IFFeurope Angers, Université Paris-Saclay (D.U Conduite de projet humanitaire, master Coopération et Solidarité Internationale), École 3A Lyon, Université de Lille (master sciences portiques, parcours action humanitaire, Istom Angers (ingénieur agro développement), Université de Savoie Montblanc (master analyse de crises et action humanitaire, IRIS Sup Paris, Isango formations (formations courtes spécialisées en Suisse romande). École 3a Lyon, Paris, Rennes, Toulouse (Msc économie solidaire et finance responsable), HEIP (MSc affaires internationales et développement durable), SciencesPo Paris
Mécénat
AFF (formations en mécénat, fundraising), Amel Humacoop Grenoble
Nouveau ! L'UCO Bretagne Nord Guingamp propose un Certificat mention Coopération et solidarités internationales coopération développement
L’actualité est là pour rappeler que la planète est devenue de plus en plus dangereuse pour les travailleurs humanitaires déployés dans les zones ultra-sensibles pour aider les populations locales. Les "Aid Workers" sont devenus des cibles de choix pour les terroristes et les ravisseurs armés qui monnayent chèrement la libération de leurs otages. La guerre en Ukraine n’épargne pas les humanitaires. Des convois humanitaires, des bénévoles ont été la cible de bombardements et de balles perdues. Le Soudan, la Syrie, la République du Congo, le Yémen, l’Afghanistan, la République centrafricaine, la Birmanie sont sous tension. Haïti et la bande de Gaza sont les lieux les plus à risque du moment, pour ne pas dire à éviter. Les risques naturels engendrent aussi leur lot de catastrophes. Au moment des séismes de 2023 dans le sud du Maroc et en Afghanistan, il a fallu rapidement évaluer les besoins, coordonner et mettre en bon ordre toute la chaîne humanitaire. Les besoins ne concernent pas seulement les secours d'urgence, les soins aux victimes, l'approvisionnement en nourriture des sinistrés, le génie civil pour dégager les routes. En France, la fondation Architectes de l'urgence s'était portée volontaire pour mettre à disposition ses experts formés aux évaluations et mises en sécurité des bâtiments.
Les actes terroristes s'amplifient, un cap dans l'ignominie a été franchi. Israël le vit actuellement dans sa chair. La question de faire venir des humanitaires à Gaza dans le contexte actuel se pose. Il n’y a pas que l’international, il faut aussi s’occuper de la frange de la population silencieuse, les sans-domicile fixe et ceux qui séjournent dans les foyers et les centres d’hébergement d’urgence en particulier. L’humanitaire n’est pas au mieux. Les donateurs particuliers se font moins généreux et les États occidentaux ont d’autres priorités depuis la crise sanitaire. Les scandales à MSF, à la Croix Rouge et à Oxfam International ont plombé l’ambiance, l’ONG caritative britannique ayant annoncé des fermetures de bureaux dans le monde (1.450 suppressions de postes). Les ONG sont aussi montrées du doigt dans la gestion de la crise des migrants en Méditerranée, accusées de faire le jeu des passeurs. A Mayotte, les humanitaires sont dans le viseur des mahorais. Ils sont suspectés d'aider les clandestins. Les services communication des ONG ne sont guère à la hauteur. Suspecté parfois d'instrumentalisation, d'ingérence, voire de projet colonial, l'humanitaire est sous le feu des projecteurs. Le mythe des "french doctors" a-t-il du plomb dans l'aile ?. Du côté des associations de bénévoles, on fait grise mine. Un crise de la relève pointe à l'horizon. Les jeunes sont moins prêts à s'engager dans la durée. On s'implique plus volontiers sur des actions ponctuelles en choisissant sa cause. Conscientes des problèmes, les ONG commencent à se recentrer sur des recrutements locaux, nationaux, plutôt que d'envoyer des expatriés sur le terrain.
Pour ceux qui sont tentés par l’humanitaire et parce qu’il existe différentes façons d’être solidaire, nous conseillons de visionner les petits clips de Solidaire Info qui aideront à y voir plus clair. Consciente de la distorsion entre l’image véhiculée par les médias et la réalité du terrain, la profession a décidé de prendre les choses en main en créant le Réseau d’orientation humanitaire et solidaire (anciennement Tour de France humanitaire et solidaire), pour informer sur les métiers et favoriser les rencontres publics/ONG. Le poids et la crédibilité des ONG sont en jeu, d’autant que les jeunes diplômés entrevoient une alternative plus sécurisante en termes de carrière du côté de la RSE et des enjeux climatiques notamment (ex : Geres). De plus, les ONG ne sont pas réputées pour avoir une culture RH très élaborée et ce n’est pas parce qu’on travaille dans une association pas comme les autres et pour la bonne cause qu’il faut faire le deuil d’un salaire décent. Outre que les emplois ne sont pas légion, les ONG recrutent assez sélectivement. La crise du bénévolat est aussi liée aux déceptions engendrées dans l'exercice du métier. L'encadrement laisse parfois à désirer et quand le doute s'installe sur l'efficacité et le bien fondé des interventions, les relations peuvent se tendre. Depuis la crise sanitaire, on constate une hausse des démissions et un niveau de désengagement des bénévoles inédit.
Ayant payé un lourd tribut à l’inexpérience sur des zones de conflits meurtriers, on attend des Aid Workers moins de témérité et d’engagement politique ou philosophique et plus de maturité, de lucidité et de connaissance du terrain. La question de la confusion entre fins et moyens revient épisodiquement sur le tapis. C’est le cas lors d’événements dramatiques survenus dans les zones de conflit, quand l’exaltation du travailleur humanitaire prend parfois le pas sur l’analyse objective de la situation, notamment en matière de sécurité. Rien qu’en Afghanistan, une quarantaine de travailleurs humanitaires ont perdu la vie ces dernières années. Six travailleurs humanitaires français d’Acted ont été tués en 2020 lors d’une embuscade au Niger alors qu’ils se rendaient dans une réserve de girafes. Deux jours plus tard, un dirigeant français d’une ONG vétérinaire trouvait la mort lors d’une attaque armée au Nicaragua. De janvier à août 2023, 62 travailleurs humanitaires ont perdu la vie, 84 ont été blessés et 36 enlevés, selon l'ONU. Les conflits asymétriques se sont multipliés ces dernières années. Ils font courir plus de risques pour les humanitaires, la hausse des actes de terrorisme étant d'ailleurs un marqueur des guerres asymétriques. Les civils deviennent des cibles, les humanitaires aussi, comme au Soudan (attaques et pillages de convois). Les ONG se disent d'ailleurs dépassées par les conflits actuels au Mali, en Somalie, au Yémen, voire même en Ukraine, peinant à assurer la sécurité de leurs collaborateurs. Elles ne veulent pas non plus être instrumentalisées par les calculs géopolitiques. Ce n'est pas un hasard si la dernière décennie a vu un déplacement des lignes, les forces armées étant jugées plus expérimentées et mieux placées, conjuguant la force avec l’humanitaire. Or, les ONG ne veulent pas être débordées et encore moins pas être placées sous tutelle. Pour autant, ce sont elles qui ont la responsabilité des actions qu’elles engagent sur le terrain, actions dont elles se doivent de mesurer les risques pour ne pas mettre en danger la vie de leurs collaborateurs.
En matière de formation, il semble bien que l’on ait vu trop large et nombreux sont ceux qui peinent à s’insérer au sortir des études. Et ceux qui veulent en sortir connaissent des difficultés à se reconvertir, même si la situation s’est un peu améliorée. Le volontarisme, les bons sentiments ne suffisent pas toujours et l’inexpérience se paye parfois au prix fort. C’est pourquoi – mais pas seulement – le secteur s’est professionnalisé au fil des années et aujourd’hui, il recherche des compétences pointues et spécialisées chez des personnes solidement armées psychologiquement et physiquement. L’ONG Solidarités International avait d’ailleurs dans un spot sarcastique pointé l’erreur de casting (cf : une hippie passe un entretien d’embauche). Si l’humanitaire suscite l’autonomie et la prise d’initiative, c’est la compétence métier qui est le plus souvent décisive. La connaissance du terrain est aussi souhaitée mais elle est rare à trouver. C’est ce qui explique que, sur le théâtre des opérations, la moyenne d’âge est plus proche de 26 ans. Lorsque les ressources s’amenuisent, que le système humanitaire se désincarne, que les forces des Etats se substituent aux ONG, les missions se font aussi plus rares. Cette situation est aussi à mettre en parallèle avec le recul de l’emploi dans le monde associatif depuis une dizaine d'années.
Beaucoup de bénévoles et assez peu de salariés à temps plein dans l’humanitaire. A plan mondial, il y aurait environ 3.200 ONG humanitaires, locales et internationales, dont 144 ONG internationales. L’association Coordination Sud estime à 450 le nombre d’ONG implantées en France (il n’y a pas comptage officiel), 38.000 emplois environ. Plus largement, on recense près de 40.000 associations œuvrant dans le caritatif et la solidarité en France. Il est difficile d’estimer son poids spécifique à l’intérieur de ce que l’on nomme le secteur associatif en France.
«Si j’ai fait des études pour faire de l’humanitaire, je n’ai en réalité été séduite qu’une fois arrivée sur le terrain. Depuis, j’ai beaucoup réfléchi sur le sens, l’impact et les conséquences éventuelles de mon travail dans l’humanitaire. A la base, je suis titulaire d’un «master en coordination de projet de solidarité internationale et locale», une formation dispensée par l’IFAID. Après un stage en Roumanie où j’ai appris les rudiments linguistiques, j’ai décidé de me dédier à une activité de terrain en France, plutôt que de partir dans une carrière d’humanitaire à l’international. C’est en effectuant un service civique en 2011 que j’ai fait la rencontre de mon association. Bien que titulaire d’un master, j’ai jugé plus prudent de faire une licence pro en intervention sociale, autant pour avoir des bases théoriques dans le travail social que pour faciliter mon embauche comme travailleur social. Après l’obtention de mon diplôme en 2012, j’ai été embauchée à la suite comme intervenante sociale sur un projet d’accompagnement de personnes mal logées vers du logement social. Le projet RomCivic est né à ce moment et je me suis immédiatement portée candidate. En septembre prochain, je vais devenir chef/coordonnatrice de ce projet et je suis contente de cette promotion. C’est un aboutissement qui vient récompenser mes investissements en formation, mon expérience comme bénévole et les compétences acquises. Si je peux donner à ceux qui choisissent l’humanitaire, c’est de bien se poser des questions sur la nature de leur engagement. Il faut se méfier des bonnes intentions qui peuvent se révéler dévastatrices. Il est impératif de se renseigner sur les réalités de terrain et de réfléchir en se mettant à la place des gens que l’on veut aider. Nous considérons que notre objectif est atteint lorsque les personnes que nous aidons n’ont plus besoin de nous. Et cet objectif là n’est pas aussi simple à concrétiser…»
Lecture conseillée : L’état du système humanitaire (2018.URD.ANALP)
Care France, Triangle GH, Handicap international, Action contre la faim, Solidarités International, Médecins du monde, Handicap international, Planète urgence, AVSF, Les Amis de la terre, La Guilde, CCFD-Terre solidaire, ONG Conseil, Acted, Première urgence internationale, Acting for life, Bibliothèques Sans Frontière, Graine de paix, SCD, MSF Supply, Globalong, Oxfam France, La Chaîne de l'Espoir, La Voûte Nubienne, Première urgence internationale, AFS Vivre sans frontière, Délégation Catholique pour la Coopération (La DCC), Chaîne de l’Espoir, Geres, Ados association, Emmaüs, Enfants du Mékong, CFSI, Ashoka (innovation sociale), Hamap humanitaire, Focus 2030, Bioport logistique (logistique humanitaire), Aviation sans frontières
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