Hors aciérie et fonderie de pièces automobiles qui ne vont pas bien, les métiers de la métallurgie recrutent chaque année 5.000 ouvriers qualifiés, techniciens ou ingénieurs. Les tuyauteurs, soudeurs, chaudronniers, métalliers, menuisiers aluminium et techniciens de maintenance sont l’objet de toutes les attentions. Selon, l’Institut National de Soudure, il faudrait former 3.000 soudeurs pour faire face aux besoins. Les emplois sont de plus en plus qualifiés mais aussi assurés. La formation en alternance reste le sésame. Une école de pointe (Hefaïs) a ouvert à Cherbourg, pour répondre notamment aux besoins de l’industrie nucléaire. Par ailleurs, Le groupe Galilé a monté sa propre école de soudure pour être sûr de ne pas en manquer. Il faut savoir profiter de ce type d’opportunité quand on réside du côté de Chalon-sur-Saône. Les CAP, Bac Pro, BTS, DUT spécialisés métallurgie sont appréciés. A ce niveau, les évolutions professionnelles rapides sont permises, la pyramide des âges jouant en faveur des nouveaux arrivants. Sur les bassins d’emploi, des POE sont organisées périodiquement pour répondre aux besoins des entreprises locales. Dans les territoires, France Travail recrute assez souvent pour le compte des PME/TPE via la Méthode de recrutement par simulation (MRS), qui donne sa chance à un plus grand nombre de demandeurs d’emploi. Plus globalement, on manque de bras dans bon nombre de spécialités en production et en maintenance (tuyauterie, chaudronnerie, opérateur de production…). Pas de chômage non plus dans la branche forge-fonderie. Il s’agit d’une industrie moderne qui utilse des technologies innovantes et qui fournit des secteurs de pointe (aéronautique, spatial, ferroviaire…). La Fédération propose une rubrique emploi-formation. Les offres ne sont pas toujours visibles et il est essentiel de bien connaître son bassin d’emploi, repérer et contacter les TPE, PME et grands groupes qui travaillent pour toutes sortes de secteurs industriels (pétrole, pétrochimie, chimie, aéronautique, ferroviaire, développement durable, agroalimentaire, nucléaire, automobile, naval, éolien…). Votre agence d’intérim de proximité travaille sans doute avec eux. Il est vrai que les dirigeants n’ont pas toujours le temps de communiquer, d’organiser des journées portes ouvertes et de se retrouver. Il leur faut souvent chercher de nouveaux vecteurs de communication (page Facebook), participer à des émissions de radio. Les TPE se contentent de mettre un panneau sur le bord de la route, sur la grille de la société. L’idéal est de pouvoir rencontrer directement les professionnels sur le Forum FCTM par exemple. Se rendre sur les opérations «vers un métier» organisées par France Travail dans les régions est plus efficace encore. Elles sont justement destinées à agir sur les difficultés de recrutement.