L’édition numérique du Guide des ressources emploi se présente sous forme de fiches-dossiers synthétiques classés par ordre alphabétique et regroupés sous une quarantaine de grands secteurs matérialisés par quatre lettres aisément compréhensibles (ex NTIC pour le secteur INFORMATIQUE – IT ou AERO pour AÉRONAUTIQUE).
Régulièrement mises à jour, elles fournissent un aperçu 360° de la situation actuelle de l’économie, du marché de l’emploi et des besoins (emploi, formation, parcours) au plus près des territoires pour chacune des filières de métiers, avec des informations utiles pour organiser et accélérer la recherche d’emploi.
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Chaque fiche-dossier comporte entre 14 et 19 rubriques.
Le pictogramme vous indique l’approche à privilégier pour votre recherche d’emploi.
Le pictogramme vous indique l’approche à envisager... sans pour autant écarter celles qui vous tentent...
Les modes d’approche sont commentés et explicités. Les conseils donnés ici proviennent des personnes que nous avons interviewées pour le blog et/ou pour la rubrique paroles de pros, mais pas seulement... Nous sélectionnons et recoupons les informations recueillies sur le web pour ne retenir que les conseils les plus pertinents, ce pour permettre d’optimiser la recherche d’emploi en mobilisant les outils et canaux d’information appropriés.
Sont ici signalés quelques recrutements en cours ou à venir, avec parfois des jobs dating, ses apéro recrutements et autres opérations montées par des entreprises ou des écoles en partenariat avec des sociétés qui recrutent. Nous n’avons pas la prétention de rivaliser des métamoteurs de recherche d’emploi comme Indeed ou Jooble. Les quelques offres d’emploi signalées sur nos fiches ont une autre utilité : permettre d’accéder à des fiches de postes, mieux appréhender les pré-requis et les attentes de recruteurs, avoir un aperçu des besoins du moment.
Priorité est donnée aux forums d’emploi permettant aux chercheurs d’emploi de rencontrer les acteurs et recruteurs de la filière. Il n’y a pas que les grands raouts, nous nous intéressons aussi aux petits événements en région, festivals d’un jour ou deux qui réunissent les acteurs locaux et qui permettent de réseauter, ainsi qu’aux salons professionnels et forums d’emploi virtuels comme Seekube qui sont en expansion depuis deux ans. Si le salon professionnel n’est pas l’endroit approprié pour démarcher les employeurs (les exposants ont d’autres priorités), c’est quand même le meilleur moyen d’avoir une photographie du business. Si, par chance, vous avez pu obtenir une invitation, soyez curieux, observateur, plus à l’affût qu’intrusif. Les salons pros sont rarement ouverts au grand public, mais avec un peu d’astuce, on peut toujours « s’inviter ». A défaut, on pourra tirer profit des informations données sur le site du salon. Un clic sur l’annuaire des exposants peut se révéler fructueux. On peut parfois y retrouver les vidéos des conférences, débats. L’imminence de l’événement est parfois signalé par son logo ou son affiche.
Si bon nombre d’entreprises ont maintenant leur propre site carrières, il est difficile de se passer des jobboards. Malgré la percée des agrégateurs, méta-moteurs comme Indeed ou Keljob, des sites de recrutement collaboratif comme Myjob.Company, les sites spécialisés restent dans la course. La société Suisse Jobchannel parie d’ailleurs sur leur développement. La question de l’avenir des jobboards à moyen terme se pose quand même car l’annonce ne vaut presque plus rien de nos jours. Il s’en créé d’ailleurs moins de nouveaux qu’au début des années 2010 et les sites qui ferment sont plus nombreux que ceux qui ouvrent. Depuis peu, une nouvelle génération de pure-players est apparue proposant un panel d’outils dont les fonctionnalités s’inspirent des réseaux sociaux. C’est le cas de Tapewo qui, à l’aide d’un algorithme, met en adéquation candidats et postes, ou encore de Welcome to the Jungle qui ambitionne de devenir le Meetic de l’emploi. Les jobboards et les réseaux sociaux sont en concurrence qui se sont lancés dans une escalade à l’innovation pour préserver leur place dans le marché du recrutement. LinkedIn Jobs, Google for Jobs sont d’ailleurs une menace pour la survie des jobboards. La mode est aux plateformes de recrutement inversé comme Jobset.io qui traque les codeurs talentueux. L’intelligence artificielle (I.A) bouleverse les usages. Le recrutement programmatique intéresse les RH. Même si une mode chasse l’autre, les sites d’emploi sont encore incontournables. Nous proposons donc une sélection de sites spécialisés et quelques sites généralistes, voire d’autres plus atypiques dès lors qu’ils proposent des offres d’emploi liées à la fiche. Tout site qui publie avec sérieux des offres d’emploi d’une filière pour le compte d’autrui a potentiellement sa place dans cette rubrique.
Outre une présentation des caractéristiques des bassins et des entreprises en vue, sont également mentionnées quelques entreprises par région, les coordonnées des acteurs associatifs et les initiatives départementales, régionales et/ou dans les bassins d’emploi et territoires de filière : associations qui informent, conseillent et/ou proposent des emplois sur leurs sites web, mais aussi les clusters, grappes d’entreprises, pôles de compétitivité. Savoir quelles sont les territoires les plus dynamiques sur un secteur d’activités donné est une information essentielle. Certains territoires, bassins d’emploi sont plus attractifs que d’autres offrant plus d’opportunités qu’ailleurs. Ainsi, la Vallée de l’Arve en Haute-Savoie est le berceau européen du décolletage. De même, si la région Ile-de-France est 1ère région aéronautique européenne et première région française employeuse pour l’industrie aéronautique, spatiale et de défense (ASD), c’est en région Occitanie et Nouvelle-Aquitaine que sont concentrés les usines et les emplois de production. Nous ne prétendons pas à l’exhaustivité, car la liste serait trop longue. L’objectif est d’avoir une vue synthétique de l’économie de la filière à l’échelle régionale, voire infra-régionale et de permettre d’identifier pour chaque domaine d’activité les acteurs économiques, les principales entreprises présentes en région. Pour mieux comprendre, il est utile parfois de remonter le temps et d’expliquer brièvement le contexte d’apparition d’une activité dans un territoire. Ainsi, savoir pourquoi et comment les activités de facture instrumentale ou de faïence se sont développées en France peut aider à retrouver son propre horizon.
Les entreprises ont besoin d’optimiser leurs recrutements et c’est pourquoi elles misent aujourd’hui sur la complémentarité des moyens. Toutes ne disposent pas en leur sein d’équipes expertes dédiées au recrutement. Quand le temps manque et que les besoins en compétences se font particulièrement pressants, les entreprises ont besoin de solutions. Les agences d’emploi, souvent des agences d’intérim ou des cabinets de recrutement ont un rôle expert dans la recherche et l’évaluation des individus, au cœur des bassins d’emploi et au service d’entreprises qui souhaitent disposer d’une main d’oeuvre efficiente, dans un marché de plus en plus complexe. Avec le digital, on assiste à l’émergence de startups du recrutement on line. Avec elles, ce sont de nouvelles possibilités qui s’offrent aux chercheurs d’emploi qui attendent plus de réactivité des cabinets. A noter que les agences d’intérim proposent aussi des CDD, des CDI et des CDI intérimaires.
Les professionnels qui administrent un blog métier sont en quelque sorte des journalistes embarqués, souvent des passionnés qui éprouvent le besoin de témoigner et de faire connaître leur métier. Vu de leur fenêtre, c’est un monde de contraste qui tranche bien souvent avec le discours officiel. Certains vont jusqu’à à tenir une rubrique d’offres d’emploi. Les forums, lorsqu’ils sont bien tenus, sont aussi riches d’informations (conseils emploi, formation, stages). On s’intéresse aussi aux curateurs passionnés qui effectuent une veille sur leur secteur/métier. Les webzines nous intéressent aussi, car ils suivent l’actualité de très près.
Les réseaux sociaux pros ne cessent de se développer et les entreprises s’en emparent pour leurs recrutements, tout comme les « sourciers » du recrutement 2.0. On observe que les recrutements se font de plus en plus via les réseaux sociaux pros. C’est là que s’échangent dorénavant les bons tuyaux, entre initiés et passionnés. L’absence d’intermédiaires du recrutement pour créer un lien direct entre candidat-recruteur final est une des clés de cet engouement. Les membres d’un réseau peuvent y échanger leurs contacts, partager leurs cartes de visite et plus encore parfois...Il n’y pas que Viadeo (racheté par Figaro Classifieds), LinkedIn, Amplement, Twitter, Instagram (avec l’aide par exemple du collectif i4emploi), Facebook pour assurer votre visibilité. Les réseaux pros continuent de s’étendre, mais, outre leur pertinence, c’est leur pérennité qui est en question. Il est difficile en effet d’exister à l’ombre des géants comme LinkedIn et c’est pourquoi beaucoup de ces nouveaux réseaux sociaux pros sectoriels finissent par capituler. Pour l’heure, on peut citer Expertes.eu qui est un annuaire 100% gratuit destiné aux femmes expertes de la recherche ou de la société civile. Le modèle économique de ces réseaux sociaux est fragile et les ténors ne se laissent pas faire. On verra si Yupeek et Wizbii, qui s’adressent aux étudiants, jeunes diplômés en recherche de stage, d’alternance ou de 1er emploi parviennent à se maintenir. D’autres fonctionnent en circuit fermé comme les réseaux des Alumni des grandes écoles. A cela s’ajoutent les réseaux de cooptation comme Coop-time ou Keycoopt. Par ailleurs, certaines applications mobiles dédiées au recrutement, comme Kudoz, mettent en relation les candidats et recruteurs, sans CV, ni lettre de motivation, tout cela grâce aux profils laissés sur les réseaux sociaux. Le temps que l’on y consacre est conséquent mais cela peut être payant au bout du compte. Puisque les réseaux sociaux pros ont du mal à exister à côté des majors installés, nous étendons cette rubrique aux clubs, voire aux plateformes comme Meetup qui réunissent des professionnels, non virtuellement pour le coup.
Les parcours de formation permettant à d’accéder à l’emploi/métier sont rarement uniformes. Sur la base des témoignages recueillis auprès des professionnels, nous pouvons citer sous cette rubrique quelques diplômes et établissements de formation, sans prétendre bien sûr à l’exhaustivité. Les liens hypertextes activables permettent de se faire une idée des contenus et objectifs des formations proposées. Dans la mesure du possible, nous mettons en lumière les organismes qui proposent des formations gratuites destinées aux demandeurs d’emploi et les cursus en alternance. Nous nous intéressons également aux nouvelles formations adaptées aux besoins économiques du moment. De ce point de vue, les écoles d’entreprises et les écoles de production nous intéressent (nous y consacrons une rubrique spécifique, juste en dessous). Nous n’avons pas la prétention d’être exhaustif, d’autres font cela mieux que nous, comme les CARIFs qui ont vocation à recenser l’offre de formation en région ou encore le site « labonneformation » qui les agrège (Emploi Store de Pôle emploi). Nous nous cantonnons à une information synthétique de premier niveau.
Contrairement aux écoles classiques qui proposent un catalogue de formations plus ou
moins étendu, les écoles d’entreprises se créent plus souvent sur un constat de
carence
: inadéquation des formations à leurs besoins spécifiques, absence d’organismes de
formation pour les mettre en oeuvre sur le local, pénurie de main d’oeuvre sur
certains
métiers clés de l’entreprise. Le catalogue est forcément plus limité. Des
partenariats
avec des écoles publiques ou privées sont toujours possibles. L’action peut viser à
la
préservation de savoir-faire ancestraux, ce pour éviter la disparition de métiers
vitaux.
Depuis septembre 2018 et la promulgation de la Loi « pour la liberté de choisir son
avenir professionnel », les entreprises peuvent, si elles le souhaitent, créer leur
propre
CFA (sous certaines conditions) pour accueillir et former des apprentis. Il s’agit
d’un
assouplissement de la Loi. Ces CFA d’entreprise sont soumis aux règles encadrant le
contrat d’apprentissage. Nombre d’écoles d’entreprise se sont créées sous des
formats
divers bien avant la promulgation de la Loi Avenir pour répondre à des besoins
spécifiques. Plus généralement, il s’agit de prendre à bras-le-corps les besoins en
compétences en formant pour son propre compte et pour le compte d’autrui. Le
Campus Michelin est une des plus anciennes écoles d’entreprise.
Les écoles de production sont plus atypiques. Elles forment à des métiers techniques
des décrocheurs scolaires à partir de 15 ans jusqu’à 18 ans, des métiers souvent en
tension. On apprend en faisant, une pédagogie destinée à redonner de la confiance et
à
remotiver. Formés à niveau bac pro ou à niveau CAP (menuiserie, métallerie, soudure,
chaudronnerie, électricité, agriculture, paysage, cuisine de collectivité), ces
jeunes ont
vocation à trouver rapidement leur place en entreprise, les entreprises étant au
coeur du
système. La Giraudière est la plus ancienne école de production.
Faire une étude de marché consiste à rassembler un maximum d’informations pour cerner le milieu dans lequel on va entrer ou que l’on envisage comme un futur possible. Disposer de repères sur l’actualité économique et sociale, secteur par secteur, est essentiel pour mieux appréhender les enjeux. La société est en perpétuel mouvement et c’est pourquoi nous nous efforçons de coller au plus près de cette actualité (marché, entreprises qui vont recruter, plans sociaux, mouvements sociaux, rachats/fusions, soutiens au secteur, évolution de la législation sur les diplômes...). Un travail chronophage qui nous pousse à la performance. Un apport d’autant précieux qu’il n’existe pas d’équivalent sur le web.
Sont cités ici les métiers qui manquent cruellement de candidats.
Sont donnés ici les métiers apparus suite à des innovations technologiques ou à l’invention de nouveaux usages.
Disposer de quelques repères chiffrés est toujours utile pour savoir où l’on met les pieds. Certaines filières créent des emplois, d’autres en perdent d’une année sur l’autre.
Les modes d’accès à l’emploi/métier ne sont pas tous gravés dans le marbre et les itinéraires peuvent être parfois surprenants. Parole est donnée aux professionnels pour nous éclairer un peu mieux sur leur parcours, leur vécu, recueillant au passage leurs conseils de bon aloi. Vous retrouverez sur notre blog certains de ces témoignages développés plus amplement. Nous voulons aussi promouvoir certaines formations gratuites qui débouchent sur l’emploi en sortie. C’est pourquoi, nous donnons aussi la parole à des responsables de formation qui développent des partenariats étroits avec le monde de l’entreprise et/ou qui montent des opérations innovantes.
Si leur mission est le plus souvent de sensibiliser les pouvoirs publics aux enjeux de leur profession, de gérer la convention collective et d’assurer la concertation avec les partenaires sociaux, leurs initiatives vont aujourd’hui bien au delà. En effet, elles sont aussi à l’origine de publications thématiques, elles tiennent à jour l’annuaire de leurs adhérents. Associations, Fédérations, Syndicats, toutes sont au service de leurs adhérents ou de leurs salariés. Ces dernières années, du fait de l’essor des technologies de la communication, elles ont fait des efforts pour offrir de nouvelles ressources utiles aux entrants et aux salariés en reconversion. Il n’est pas rare de trouver sur leurs sites web, outre des fiches métier (voire des vidéos métier), un annuaire des organismes dispensant des formations dans leur filière et, bien souvent, une rubrique emploi et, mieux, un jobboard. Plus rares sont celles qui, comme le GIFAS (aéronautique), se sont dotées d’un Observatoire (chiffres clé, tendances, enjeux, nouveaux métiers, publications...). C’est la raison pour laquelle, nous vous invitons à ne pas vous contenter de survoler cette rubrique.
Les annuaires d’entreprises en ligne gratuits sont plus nombreux qu’hier mais moins bien tenus aussi, c’est assez logique. Les annuaires papier sont peu ou prou condamnés à disparaître. Tous ne sont pas complets, d’égale richesse, ni même parfaitement actualisés, malheureusement. L’idéal est de pouvoir trouver des liens fiables vers les sites des entreprises avec les données détaillées sur les personnes en charge du recrutement. C’est une denrée rare... Les sociétés les plus dynamiques sont aussi présentes dans les salons et forums d’emploi spécialisés. A ce titre, nous recommandons de consulter la liste des participants (rubrique « Salons pro et forums d’emploi »)
Sont indiquées ici les entreprises en pointe et/ou qui sont citées dans l’actualité du moment parce qu’elles recrutent, ouvrent de nouvelles implantations et vont bientôt recruter ou lèvent des fonds. Des entreprises qui sont susceptibles de constituer un point de chute éventuel. Nous nous intéressons évidemment à celles qui recrutent ou qui sont susceptibles de le faire à brève échéance. Notre objectif est de permettre à terme de pouvoir les géolocaliser. Pour l’heure, et pour savoir ce que les entreprises citées proposent, le plus simple est de copier-coller leur nom sur un moteur de recherche + actualité 2022.
Les incubateurs sont destinés à celles et ceux qui se lancent dans la création d’entreprise. L’objectif des incubateurs est d’aider les projets à grandir. Les premiers incubateurs furent le plus souvent multi-sectoriels ou dédiés au startups du numérique. Depuis peu, on assiste à l’émergence d’incubateurs sectoriels ou dédiés à des métiers spécifiques. Leur recensement répond à un besoin dans le contexte actuel. Outre les coûts générés par une première installation, ce sont aussi des espaces de travail collaboratif et la possibilité de mutualiser différents outils (salle de conférences...) qui sont offerts aux porteurs de projets sélectionnés. Nous en avons recensé près d’une centaine à ce jour et leur nombre continue de croître. Nous nous intéressons aussi aux structures qui accueillent en résidence (Maisons des auteurs, des artistes, etc.). Bénéficier d’un effet de réseau, c’est essentiel pour bien lancer son activité. Nous savons aussi que de plus en plus de jeunes (et de moins jeunes) aspirent à l’indépendance ou à lancer leur startup. Certains grands groupes l’ont bien compris qui, pour éviter la fuite de leurs talents, proposent à leurs collaborateurs des espaces pour lancer leur projet, tout en restant salarié de l’entreprise. C’est ce que l’on appelle l’intrapreneuriat. C’est aussi dans l’air du temps. Une de nos fiches est d’ailleurs consacrée à la création et reprise d’entreprise (fiche CREA).