Parce qu’en apparence, les jobboards sont plein de promesses et que les termes de chargé de mission, d’animateur sont un joyeux fourre-tout, il convient de tempérer son enthousiasme et de bien décrypter les annonces avant d’y répondre. Tout d’abord, il faut dire que les débouchés dans la préservation des ressources naturelles, de la faune et de la flore sont restreints. C’est plus vrai dans les associations de protection de la nature où les postes sont souvent créés grâce aux contrats aidés. On recense près de 3.500 associations membres de la Fédération France Nature Environnement (FNE). Certaines sont touchées par des baisses de financements publics et par la remise en cause de partenariats avec les collectivités territoriales. Les Fonds européens manquent aussi à l'appel. Les associations membres de France Nature Environnement en région AuRA notamment, comme la Frapna 38, vivent une période de vaches maigres. Derrière des offres alléchantes, particulièrement bien détaillées, se cachent assez souvent des CDD d’un mois à 18 mois, des contrats saisonniers, des services civiques, des CUI-CAE, PEC ou des stages offerts par le secteur non marchand comme on peut le constater sur le site Reseau-TEE. En revanche, les postes en gestion de l’eau, études faune flore, biodiversité sont plus nombreux et moins précaires. Les entreprises, cabinets d’ingénierie conseil, industriels proposent plus souvent des CDI. Pour un poste de technicien, de chef de projet, de chargé d’études ou de chargé de mission en gestion de l’eau par exemple, des diplômes spécialisés sont bien sûr exigés (ex : BTSA GPN, BTS Gemeau, licence pro eau, risques naturels, gestion des milieux aquatiques à master pro chimie de l’eau, écologie, hydrobiologie, environnement…). En préservation de l’équilibre écologique des habitats forestiers, choisir plutôt un BTS gestion forestière. Les syndicats mixtes, communautés d’agglomération, communautés de communes, associations de protection de la nature et d’éducation à l’environnement et les cabinets conseils en environnement durable, en ingénierie et management de projet sont les principaux pourvoyeurs d’emplois. Ces derniers proposent plus souvent des postes en CDI. A noter que les entreprises qui interviennent dans le BTP, les infrastructures eau, industrie, environnement, les parcs de loisirs sont de plus en plus tenus d’intégrer la biodiversité dans leurs projets et de faire réaliser en amont des études sur la préservation de la flore, des zones humides ou de la faune sauvage. On végétalise aussi les bâtiments, les toits des bâtiments industriels. Tout cela favorise l’emploi. Exercer un métier proche de la nature ou en rapport avec l’environnement implique souvent une grande mobilité. C’est un aspect à prendre en compte quand on choisit ces métiers. Les banques d’emploi spécialisées et les réseaux territoriaux sont à privilégier car les recruteurs sont souvent des petites associations qui affichent rarement les postes à pourvoir sur leur site web. L’approche doit être particulièrement méthodique et rigoureuse. A noter tout de même l’abondance de sites d’emplois généralistes et sectoriels. En cherchant bien, on peut trouver des jobs répondant aux aspirations actuelles : changer de vie, se rapprocher de la nature. Les employeurs sont divers : associations (ex : pêche et protection des milieux aquatiques), syndicat mixte, syndicat intercommunal d’aménagement, établissement public territorial, cabinets d’ingénierie conseil, structures de l’insertion par l’activité économique (IAE), établissements publics de recherche, agences publiques comme l’OFB, entreprises privées éco-industrielles, parcs de loisirs, parcs naturels régionaux, réserves naturelles. Le ministère de la transition écologique propose de son côté différents concours à Bac + 5.
Eau, gestion de l’eau
Transition énergétique, info énergie
Éducation à l’environnement, éco-habitat, jardins, cultures
Parcs, réserves naturelles, espaces naturels
Zones humides, protection du littoral et du milieu marin, océanographie, halieutique
Evovolontariat
La France est riche de paysages exceptionnels, avec quantité de réserves et de parcs naturels, dix parcs nationaux gérés par l’Etat, des kilomètres de sentiers, des circuits de randonnées et d’observation ornithologique, des espaces naturels, une faune, une flore qu’il faut protéger et préserver (parcs naturels marins, réserves biologiques, réserves de biosphère, de chasse et de faune sauvage, zones humides, prairies naturelles, sites Natura 2000, forêts). La question de la gestion de l’eau devient une priorité pour les municipalités particulièrement affectées par la sécheresse. Le risque d’une pénurie d’eau potable n’est plus à écarter dans la moitié sud du pays. La création de postes de technicien eau, plan d’eau d’irrigation et gestion des eaux pluviales dans des villes comme La Rochelle montre que la préoccupation est plus forte qu’hier. Toutes les régions sont concernées, l’enjeu n’étant pas seulement écologique mais aussi économique. Les métiers dits «verdissants» sont à la mode. Cependant, la plupart des postes offerts dépendent des ressources allouées par l’Etat et les collectivités territoriales via les sociétés d’économie mixte locales (SEML), les établissements publics de coopération environnementale (EPCE)… Si les débouchés restent globalement assez limités (moins qu’hier), nombreuses sont les associations de protection de la nature, établissements publics et cabinets conseil qui ont permis l’essor de métiers divers et variés au service de l’environnement. Ces derniers attirent de plus en plus de jeunes en quête de sens et de nature. Les domaines d’intervention sont divers qui concernent, au premier chef, la gestion du patrimoine naturel, l’aménagement et le paysage, la gestion des ressources en eau, la protection de la faune, de la flore et des zones humides, des prairies, l’éducation à l’environnement, mais aussi le tourisme, l’agriculture, la culture et même la responsabilité sociétale des entreprises. Des équipes assez pluridisciplinaires où peuvent se côtoyer des urbanistes, des sociologues, des ingénieurs agronomes, des énergéticiens, des hydrobiologistes, des naturalistes, des psychologues, des juristes, des paysagistes. Pour ces derniers, la reconnaissance récente du titre de Paysager concepteur devrait marquer le début d’une nouvelle ère pour les cabinets de conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement A noter l’ouverture prochaine à Auxerre (89) d’un Pôle environnemental, un lieu dédié aux entreprises et startups vertes comme Ak-Team ou Phenix pressenties pour le rejoindre dès que possible. A noter les recrutements en hausse d’agents de brigade verte dans les collectivités territoriales pour lutter contre l’incivisme environnemental.
Associations et réseaux*
Conservatoires régionaux des espaces naturels
Agences Régionales Biodiversité – ARB
Pôle de compétitivité Hydreos (Pôle de l’eau Grand-Est)
* Non exhaustif. Avec offres d’emploi pour certaines
Cabinet de recrutement
Les métiers sont très larges : animateur scientifique, éco-éducateur, éco-conseiller, éco interprète, animateur en environnement (géologie, biologie, écosystèmes, environnement), technicien supérieur, ingénieur en écologie, biodiversité, hydrobiologie, océanographie, voire hydraulique. Les compétences peuvent s’imbriquer (psychosociologue, animateur, technicien). Pour un poste de chargé de mission rivière, on demande plus souvent un Bac + 5, ingénieur généraliste ou universitaire dans les domaines de l’eau et des milieux aquatiques, masters en agronomie ou environnementaliste spécialisé en biodiversité, master gestion de l’environnement. La connaissance des outils SIG, modélisation est également souhaitée. A un animateur environnement, on se contentera d’un BEATEP, BTS animation nature, BPJEPS. Les biologistes, des géologues, des géographes, des urbanistes et même des juristes peuvent aussi passer les concours de la fonction publique territoriale.
Qualités requises outre profils techniques : Esprit créatif, pédagogue, bon relationnel (prise de parole), autonomie
Bac pro gestion des productions et protection de l’environnement (GPPE). Les recrutements se font toutefois à niveau bac +2, type BTSA gestion et protection de la nature en apprentissage (MFR La Ferté-Bernard (72), BTS Métiers de l’eau, BTS Métiers des services à l’environnement jusqu’à Bac +4 (biologie et de l’environnement), Licence SVT biologie et écologie des organismes, Bac + 5 (hydrobiologie, gestion des milieux aquatiques). Pour éviter d’être déçu et de connaître la traversée du désert, opter plutôt pour un BTSA qu’un master fourre tout, car l’emploi n’est pas à la hauteur de la publicité qui est faite sur le développement durable. Les formations en éducation à l’environnement, comme celle (unique en son genre) d’éco-interprète proposée par le CPIE Bresse-Jura, offrent des débouchés en maisons de l’environnement, associations spécialisées dans l’éducation à l’environnement type réseau école et nature. Les MFR de Mondy (26) et Anse (69) dispensent un Bac pro GMNF (gestion et protection flore et faune).
Spécialités de formation (par trop foisonnantes) : CAP agent de la qualité de l’eau, Bac Pro GMNF, BTSA gestion et protection de la nature (GPN), BTS gestion forestière, BTSA Gemeau, BTA Gestion de la Faune Sauvage, BTSA Gestion et maîtrise de l’eau, BUT génie biologique, licence sciences de l’environnement et de la nature, licence pro EDEN, licence pro milieux aquatiques et eaux pluviales (MAEP), licence SNTE, DU biologie et écologie sous-marine, master SET, Master recherche EPMS, MS Eco-conseiller, master biodiversité, écologie et évolution (Université de Poitiers), master pro Gestion de la biodiversité et des écosystèmes continentaux et marins (Université de Lille), master océanographie et environnements marins (Sorbonne Université), master Géosphères (UGA Grenoble), master Ingénierie en écologie, master sciences de la mer, oéanographie biologique et écologie marine et en Gestion de la Biodiversité (IEGB), master océanographie physique et biogéochimique, master sciences du vivant (écophysiologie, écologie, éthologie), master environnement Junia Lille), ingénieur agronome sciences halieutiques et aquacoles (Institut Agro Rennes, Angers) et, en définitive assez souvent à la base pour les postes en animation nature, environnement : BAFA approfondissement animation nature, BEATEP environnement, BPJEPS EEDD. ex : Terres Toulousaines. A signaler : la Low Tech Skol de Guingamp (22) qui forme des techniciens low tech (des couteaux suisses de la transition écologique.
Quelques écoles : LÉA-CFI Jouy-en-Josas 78, JUNIA Lille, EPLEFPA Aubenas, Agrotec Vienne 38, Université des Sciences Montpellier, EGPN (9 campus), Pole Sup Nature Montpellier, Écologica Lyon, Unistra Strasbourg (sciences de la vie), INSA Strasbourg, ISE Paris, Université de Rouen (Licence SVT, écologie et biologie des organismes), Université de Lille, Lycée agricole Baie de Somme, Université de Lyon H2O’Lyon, Université de Brest, Université Aix-Marseille, Université de Nantes, Université Lumière Lyon 2, Université Lorraine Nancy (droit ressources naturelles), Université Grenoble Alpes (master Géosphères), Université la Rochelle (biologie et écologie sous-marine, BIOEM pour les plongeurs titulaires du BEES ou des diplômes PADI ad hoc), Université Strasbourg…
Agenda : L’EPL de Monmorot (Lons-le-Saunier 39) propose une formation en deux ans post bac appelée «GPN Biqual montagne, sport, nature», soit 3 diplômes en deux ans : BTSA gestion et protection de la nature + pisteur secouriste nordique 1er degré + Accompagnateur moyenne montagne. Les centres AFPA de Lorient, Perpignan et Marseille ont ouvert une formation préparant au métier d’ouvrier du génie écologique.
A noter cette initiative originale de l’École de la transition écologique (Lahage 31) qui propose différents chantiers et enseignements à des jeunes décrocheurs, en difficulté face à l’emploi, une première expérience dans les métiers verts et verdissants.
Policier de l’environnement, agent technique de l’environnement, agent biodiversité : concours fonction publique. Avec un BTSA gestion et protection de la nature (GPN), on a plus de chances à l’oral.
En deux décennies, de nouveaux métiers ont émergé en lien avec les préoccupations d’éducation à l’environnement, d’agriculture durable, de campagne vivante, de protection de la faune et de la flore, de l’eau et des aires marines. La crise sanitaire a agi comme un catalyseur du changement. Plus nombreux sont ceux qui, parmi les 25-35 ans, se disent prêts à quitter les grandes métropoles pour se tourner vers des métiers à impact dans les secteurs de l’environnement, de l’économie sociale et solidaire, de l’agroécologie, de la cueillette, de la forêt. Des associations comme Brigades Nature portent des projets d’insertion tournés vers les travaux respectueux de l’environnement et de la biodiversité. Si l’offre se situe en apparence à un bon niveau dès qu’on englobe l’ensemble des métiers dits «verdissants», le constat est plus mitigé s’agissant des métiers concernés par cette fiche même si le contexte économique et les projets industriels tournés vers l’écologie conduisent à embaucher des écologues botanistes et autres chargés de mission biodiversité pour donner des gages à l’opinion publique.
Si la protection et l’entretien des espaces naturels génèrent un certain engouement, cela ne se traduit pas toujours dans l’emploi. Les postes d’ingénieur écologue, de technicien forestier, d’agent technique environnement, de garde du littoral ou de parc national, de chargé de mission faune, flore, rivière sont assez peu nombreux. On trouvera plus facilement des postes d’animateur jardin ou d’encadrant maraîcher. Ceux qui ambitionnent un job en pleine nature sont prévenus. ces activités ne représentent de 2,7% des emplois verts et beaucoup ont un caractère saisonnier. Si l’on s’en tient aux seuls emplois stables et durables, le constat est mitigé. Autant le savoir, l’emploi reste marqué par la saisonnalité et le CDD est de rigueur. Ces métiers de contact avec la nature et de médiation ont un faible potentiel d’évolution et de main d’œuvre du fait de leur dépendance aux financements publics ou au mécénat. La propension à recourir aux PEC et aux CUI/CAE ne rassure pas et la question de la solvabilité de ces emplois se pose pour l’avenir, même si on peut espérer quelques miettes du côté du plan de relance pour tout ce qui concerne la gestion des eaux et forêts et la préservation de la biodiversité (22% du budget prévu au chapitre transition écologique). Ces métiers verdissants liés à l’écologie, à la protection et préservation de la nature doivent encore trouver leur légitimité auprès des collectivités locales notamment. Si leur utilité sociale n’est pas contestée, c’est la Loi et, plus sûrement, la légitimité économique qui permettront de pérenniser les emplois. C’est probablement aussi sur l’évaluation des économies réalisées par la collectivité, le développement du tourisme éco-responsable, de l’artisanat et du commerce sur le local que la pérennisation de ces emplois devrait se jouer. La crise sanitaire peut aider à cette prise de conscience tant le besoin de se ressourcer et de renouer avec la nature n’a jamais été aussi fort, et pas seulement chez les français. L’été dernier a vu plus de touristes français et étrangers dans les montagnes du Queyras et les forêts du Morvan. Des familles qui, d’habitude, séjournent sur le littoral ont cette fois changé leur fusil d’épaule. Certes, mettre en valeur le patrimoine naturel a un coût, mais c’est aussi ce qui permet d’attirer des touristes et de faire tourner l’économie locale. A ce titre, l’UE finance des projets de réaménagement des sites naturels (ex : Tours des Grands Lacs du Morvan). Les territoires qui cherchent à concilier tourisme et préservation des espaces naturels ont tout à y gagner. La prise de conscience se poursuit. Les cabinets d’études-conseil en environnement qui travaillent pour le compte des industriels, du BTP ont besoin de spécialistes de la faune, de la flore (inventaires des habitats naturels…) pour réaliser leurs expertises écologiques, ce pour répondre au cahier des charges réglementaires. Le respect des mesures visant la biodiversité, les besoins en ingénierie écologique justifient le recrutement de chefs de projet études écologiques, chefs de projets biodiversité, de chargés de concertation locale.
Ces craintes se posent donc avec moins d’acuité pour les postes à niveau master (ex : science et environnement terrestre/SET, hydrogéologie, urbanisme et environnement) qui sont divers et qui dépendent fortement des normes environnementales imposées aux industriels et aux collectivités pour leurs projets urbains ou collectifs. Les perspectives se trouvent plus clairement du côté des bureaux d’études privés, syndicats mixtes d’aménagement, agences d’expertise technique dans le domaine de l’hydrogéologie, gestion des eaux et milieux aquatiques (phyto-épuration, études de vulnérabilité, systèmes d’alerte précoce…) projets de territoire, écologie industrielle, océanographie, cabinets de conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement, y compris. C’est là que se concentrent les postes en CDI.
56 parcs naturels régionaux. 167 réserves naturelles nationales, 174 réserves naturelles régionales. 22.000 emplois directs, 48.000 emplois indirects.
(une station d’élevage et de conservation des espèces en danger d’extinction)
«Après un bac scientifique, j’ai enchaîné sur un Deug de biologie à Brest, mais je ne me voyais pas passer ma vie dans un bureau, derrière un ordinateur et des éprouvettes. Lors d’un stage, j’ai rencontré une scientifique, spécialiste des grands dauphins. C’est ce qui m’a décidé de me réorienter vers le métier de soigneur-animalier. J’ai suivi une formation en alternance, un contrat de professionnalisation à la MFR de Carquefou, la partie pratique se déroulant au Zoo de Pont-Scorff. J’ai été recruté ensuite comme soigneur au Parc Amazonia de l’Ile-de-Ré. C’est là que j’ai fait la connaissance de Jérôme Pensu, un spécialiste de la réintroduction des vautours. Le projet du Biome est né de cette rencontre. Il fallait combler un manque en matière de préservation des espèces animales sauvages (la station s’est ouverte en 2013).
Notre métier est d’abord de soigner les animaux. Nous avons une faune indigène à protéger, des vautours, des lynxs par exemple… La chance de la France, c’est d’avoir des associations et des moyens que d’autres pays n’ont pas. C’est pourquoi, nous nous mettons au service d’espèces comme le Paon vert de Thaïlande, parce qu’il est menacé par la déforestation et parce qu’il est consommé par la population. Nous les rapatrions au Biome et les élevons selon des protocoles très stricts, dans le respect des mécanismes naturels dans la constitution des couples, par exemple. L’objectif est d’en réintroduire le plus grand nombre dans leur milieu d’origine. L’un de nos projets est de former de vrais spécialistes de la préservation de la faune sauvage. Nous espérons pouvoir proposer bientôt une formation qualifiante. Trois ans, c’est le minimum pour apprendre à gérer un établissement de soins, maîtriser les techniques spécifiques d’élevage, la communication au public, sans compter la biologie des espèces, la pédagogie, la sécurité, les questions sanitaires, les techniques de démazoutage, la capture et la contention…».
Article complet à lire sur le blog
Associations, entreprises : Les Amis de la terre, Ligue de protection des oiseaux, LPO France, Réseau Graine, Réseau Ariena, LPO Vendée, Ardam, Aspas Nature, Arcins environnement services, Conservatoire du Littoral, Bretagne Vivante, Gardes Nature de France, Fédération de pêche, Parc National de Port Cros, Le Shom, Symel, Noveltis (services innovants risques environnementaux), Cirad (recherche agronomique), Ceva Algues (valorisation des algues), Agence Française de Développement (AFD), Conservatoire du Littoral
Cabinets conseils, bureaux d’études : Auxilia, Enviroconsult, EODD, Equineo, Inddigo, Lamy environnement, Sépia, Arec Midi-Pyrénées, Primum non Nocere (RSE, RSO), Wipsea