Artisan boucher • Desosseur • Desosseur pareur • Ouvrier d'abattoir • Tripier • Vendeur en boucherie de distribution

OPTIMISER LA RECHERCHE

On manque de bouchers et de bouchères*, aussi bien en boucherie artisanale qu’en distribution ou chez les grossistes en viandes qui fournissent les boucheries et la restauration collective. Près de 6.000 postes sont disponibles, dont 1.500 en grande surface selon la CFBCT. Le site de France Travail affiche 7.550 postes à pouvoir. Se former est indispensable. Il y a deux manières de procéder : apprentissage dans l’artisanat ou dans la distribution. S’inscrire dans une école spécialisée de boucherie est payant car les débouchés sont nombreux. A noter que U a lancé sa propre école, profitant d’un changement de la Loi sur l’apprentissage qui permet aux entreprises de monter leur propre CFA. Un candidat peut ainsi commencer comme apprenti dans la distribution, devenir boucher et monter en grade jusqu’à devenir chef boucher, et pourquoi pas, directeur de magasin. Boucher est en plus un vrai métier d’avenir. Le célèbre boucher Yves-Marie le Bourdonnec dit même qu’on recrute les bouchers comme des joueurs de foot. Un peu d’exagération ne nuit pas à la cause. Des fonds de commerce sont à céder en milieu rural. Certes, l’exode rural s’accélère mais pas partout. Le recours accru au télétravail, le stress des grandes villes invite à réinvestir les campagnes désertées. Quoi qu’il en soit, c’est au commerçant qu’il revient de tenir le pari d’attirer et de fidéliser la clientèle. Un boucher jovial et sympathique qui propose de bons produits locaux à prix abordables peut même ouvrir dans un village de 500 habitants. Ne pas oublier les grossistes et semi-grossistes qui fournissent la restauration collective. Ces derniers recrutent et n’hésitent pas à former leur personnel en interne et avec des écoles comme l’École Supérieure des Métiers de la Viande pour la partie théorique.

* le meilleur ouvrier de France 2023 en boucherie est une femme.