Affréteur • Agent de quai • Agent de planning • Assistant d'exploitation transport • Chargeur • Chauffeur camion grue • Chauffeur grumier • Chauffeur livreur • Chauffeur poids lourd • Chauffeur PL Toupie à béton • Chauffeur ramasseur laitier • Citernier • Conducteur de citernes • Conducteur livreur • Conducteur livreur de béton • Conducteur routier de transport de marchandises • Conducteur routier PL / SPL • Conducteur SPL Tautliner • Déménageur • Planificateur transport • Responsable d'exploitation

OPTIMISER LA RECHERCHE

Parmi les objectifs de la nouvelle feuille de route des trois organisations représentatives du transport (FNTR, TFL et Unostra) figure le renforcement de l’attractivité des métiers. 50.000 chauffeurs routiers manquent à l’appel. La pénurie est toujours là. Il faut toutefois pondérer ce chiffre qui prend en compte les missions de courte durée (intérim), voire d’un jour. Le secteur réagit en effet au coup par coup, avec une prudence extrême, ce qui explique l’abondance de CDD et de missions d’intérim. D’autre part, on manque moins de conducteurs PL que de conducteurs SPL ou de chauffeurs-ADR+Citerne (acronyme pour «Accord for Dangerous goods by Road»), autrement dit, de transport de marchandises dangereuses par la route. Ces profils sont fortement pénuriques. La crise de vocation qui ne date pas d’hier n’aide pas. Le cadre plutôt contraignant de la formation avec son maquis de spécialités peut être dissuasif pour certains. Il est vrai qu’on ne cesse jamais de se former dans ce métier. La FCO (Formation Continue Obligatoire) consiste en une remise à niveau régulière sur la conduite, la sécurité et la réglementation du transport. Les titulaires du permis C avec FIMO et/ou FCO et carte chrono à jour peuvent déposer leur CV sur Jobtransport.com. Le site letransportrecrute.fr propose près de 80 postes en ce moment (conducteurs PL + SPL). Avec le permis CE (anciennement EC) et le CACES, les chances de décrocher un poste augmentent sérieusement. Mais comme le métier a aussi perdu en attractivité, il y a actuellement beaucoup de postes à prendre dans les grosses sociétés de transport qui font des efforts sur les salaires. Les Geiq transports ont pour mission l’insertion et la qualification des personnes en reconversion. L’OPCO Mobilités se mobilise en communiquant sur le CPF, en invitant les entreprises à mieux identifier leurs services. L’observatoire OPTL estime d’ailleurs qu’il faudrait former rapidement 28.000 conducteurs PL. Il y a du turn over car les professionnels n’hésitent pas à aller au plus offrant. Ils échangent avec leurs collègues de la route sur les aires de repos et comparent leurs conditions de travail, leurs salaires. Si la cooptation est toujours de mise dans le milieu, on peut recommander le site du SITL et sa rubrique Actu marché, ainsi que les mensuels France Routes et l’Officiel des transporteurs qui relaient les offres d’emploi. Confrontés au turnover, les transporteurs font des efforts pour se rendre visibles. Ainsi, chez Dupessey & Co, tout est fait pour attirer les candidats (prime de parrainage, camions ultra modernes). D’autres, comme le Groupe Mousset, ont lancé leur propre école (cf rubrique : écoles d’entreprise). En milieu rural, le plus simple est de consulter les Pages jaunes et se faire connaître des transporteurs sur le local. Les Maisons de l’emploi, Missions locales et France Travail sont les premiers interlocuteurs des sociétés de transport. Ils sont aussi vos interlocuteurs pour la formation. Outre les formations offertes pour permettre de préparer les permis, les AFC de France Travail visent à développer les compétences des demandeurs d’emploi en comblant les écarts, ce pour répondre aux besoins des entreprises. Les entreprises s’organisent également pour communiquer sur leurs besoins (ex : association le Monde du Transport Réuni). Organisée par la FNTR, la prochaine Semaine nationale du transport routier de marchandises se déroulera sans doute en juillet 2024  (organisée sur tout le territoire).