L’emploi est fortement corrélé à l’arc jurassien. Au sortir de nos écoles réputées, l’emploi n’est plus aussi assuré qu’avant, tant en en France qu’en Suisse. Il nous faudrait un équivalent français du site suisse Jobwatch.ch, car le marché est difficilement lisible chez nous. Les transfrontaliers trouvent plus facilement des emplois sur le site Jobup.ch. L’Association des transfrontaliers franco-suisses propose des conférences spécialisées (info métiers/emploi) à la Maison transfrontalière de l’arc alémanique. Le site Arc Info permet de rester informé sur ce qui se passe dans les grandes maisons horlogères helvètes. On trouvera bien sûr quelques offres sur le site de France Travail. De son côté, la Fédération Française de l’Horlogerie fait ce qu’elle peut et les rares postes qu’elle propose sont vite pourvus. Sur Besançon, on peut encore, avec un peu de chance, trouver un job sur le site macommune.info. Après, le choix reste à faire : usine chez grand fabricant, petit atelier, voire pour les plus audacieux, ouvrir son propre atelier de création ou de réparation. Horloger est un métier de grande minutie, les plus motivés y trouveront leur place tôt ou tard quelle que soit la conjoncture économique. Créer une marque française, c’est encore possible. Jouer la carte du made in France, avec des composants d’origine française, une production à Morteau ou Besançon, n’est pas suffisant en soi. Il faut communiquer. Le marketing sur les réseaux sociaux est le nerf de la guerre. Le dispositif Émergence de Francéclat est justement destiné à offrrir un accompagnement adapté aux nouvelles marques audacieuses et créatives