Pour les assistants de service social, les débouchés sont plus ou moins contraints selon les départements et selon les lieux d’exercice. Il y a moins de candidats en effet pour travailler comme assistant de service social en service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) que pour travailler à la Sécurité Sociale. Entre l’obtention du DEASS et l’emploi, les délais se sont rallongés. Le concours d’entrée pour la fonction publique est sélectif. Les postes sont tout de même là, mais les professionnels vivent une crise d’identité. C’est le cas pour bien d’autres métiers du social. Quelques offres sont visibles sur les banques d’emploi (magazine ASH en particulier). En revanche, dans les fonctions administratives (conseiller technique en action sociale, gestionnaire conseil allocataire, assistant aux délégués à la tutelle…), les opportunités sont plus franches. On peut aussi choisir d’exercer en Samu social, IME, CHRS, Centre d’action sociale. On trouvera aussi des postes sur les pages emploi des entreprises (CAF, organisations mutualistes, sécurité sociale, Croix Rouge, centres de protection sociale et de leurs organes représentatifs comme l’UNAF). Les places sont plus rares à l’Éducation nationale (accès via concours interne ou externe ou voie contractuelle). Le département de Seine-Saint-Denis recrute.
En médiation familiale, on relève une certaine précarité (temps partiels, CDD courts).