Selon la CNBPF, 21.000 postes sont à pourvoir dont 8.700 boulangers et 10.600 pâtissiers. 7.200 sont actuellement proposés sur le site de Pôle emploi. On recherche aussi des vendeurs, vendeuses que l’on recrute sans diplôme pour le coup mais avenants. Pour les jeunes, l’apprentissage reste la règle. Pour les adultes en reconversion, des formations accélérées sont proposées. Les bonnes formations restant tout de même assez onéreuses. L’idéal était de pouvoir bénéficier d’un CPF de transition professionnelle. Une bonne formation et une bonne maison pour parfaire sa formation, voilà la clé pour se lancer. A noter qu’en milieu rural, on trouve aisément des fonds de commerce à céder. Le dépeuplement des villages affaiblit le petit commerce et la disparition des commerces accélère le processus. De leur côté, les municipalités ne font pas toujours les efforts pour attirer les candidats à la reprise. Il ne faut pas hésiter à négocier l’aménagement d’une ou deux places de stationnement lorsque c’est nécessaire et possible. A noter qu’une boulangerie en milieu rural gagne à proposer des produits locaux et de dépannage. Mieux, l’artisan gagne à ne faire que du bon pain et de la bonne pâtisserie et plus si possible (faite maison), pour éviter que l’hypermarché ne lui ravisse tous ses clients. Les boulangers, pâtissiers et chocolatiers-confiseurs affichent assez souvent leurs besoins sur leur devanture. La Confédération des Chocolatiers et Confiseurs propose une rubrique de petites annonces qui marche dans les deux sens. Ouvrir un commerce en chocolaterie nécessite un fin pilotage (choix de l’implantation, déco, fournisseurs). Attention ! Les prix du cacao commencent à flamber, les pays producteurs réclamant de meilleures conditions tarifaires et un revenu décent. Fréquenter les salons est toujours une bonne chose à faire.