Malgré les tensions dans les secteurs de l’immobilier et de la construction, on manque de géomètres-experts dans le foncier, tout comme de techniciens géomètres, géomètres-topographes et de géotechniciens, techniciens géologues. Plus de 3.000 postes de géomètres-experts, d’ingénieurs topographes et autres sont actuellement vacants, la faute à une méconnaissance des métiers et aux départs en retraite. Emploi assuré quelle que soit la région où l’on habite. Le site de France Travail affiche près de 900 postes de géomètre-topographe et 250 postes de géomètre-expert. A ce titre, une campagne de communication de marque employeur a été lancée par l’Ordre des géomètres-experts, avec des affiches ciblées sur abribus, des flyers et des interviews sur des chaînes TV et autres médias. Par ailleurs, les techniciens se voient investis de nouvelles missions, (géoréférencement des réseaux souterrains, contrôle des relevés géoréférencés, intégration dans les SIG…). La revue SIG la lettre peut être utilement consultée. Les postes à pourvoir y sont aussi affichés. Plus que par le passé, les bureaux d’études travaillent avec des équipes pluridisciplinaires aux formations et sensibilités différentes. Paysagistes, écologues, géologues, cartographes, juristes, géographes, géomètres, ingénieurs en environnement, géotechniciens, architectes DPLG/urbanisme, juristes en droit de l’environnement font souvent équipe pour permettre d’enrichir les approches et répondre aux exigences des donneurs d’ordre, collant en cela à la Loi Conception Architecture et Patrimoine (Loi CAP). A noter que les collectivités (communautés d’agglomérations), les coopératives forestières recrutent aussi des techniciens cartographes. On recherche des techniciens, mais aussi des têtes bien faites…