Acheteur mode • Archiviste de mode • Assistant de direction artistique • Assistant modéliste • Assistant styliste bureau de style • Boutonnier • Brodeuse • Chapelier modiste • Chasseur de tendances • Chef d'atelier • Couturier • Couturière Haute-Couture • Créateur d'accessoires de haute-couture • Créateur styliste • Créatrice de mode • Décorateur • Designer textile • Directeur artistique • Directeur de la création • Directrice de bureau de style • Éventailliste • Fashion désigner • Formier • Illustrateur de mode • Mécanicienne en confection • Modéliste • Modéliste haute-couture flou • Modéliste toiliste • Modiste • Parurier • Patronnier manuel flou • Patronnière gradeuse • Plisseur • Plumassier • Première d'atelier • Repasseur en confection • Responsable d'atelier • Seconde d'atelier • Styliste couture • Tailleur • Technicien de conformité

OPTIMISER LA RECHERCHE

Les places sont chères et le milieu est fermé et compétitif, surtout en haute-couture. Durant les études, il ne faut pas hésiter (si l’on peut bien sûr) à faire son stage à Milan et mieux encore, à N.Y ou Londres où la création est en plein essor. C’est bon pour le CV. Au sortir des études, un styliste doit forcer la chance pour pouvoir faire ses armes auprès des meilleurs, si possible. Se présenter à des concours de créateurs, tels que E Fashion Award, Andam fashion Award, Talents de mode ou encore le Fonds de dotation MMM, permet au moins de se confronter au regard de la profession, d’être éventuellement repéré comme talent émergent et d’obtenir des soutiens ou encore, de faire ses débuts dans une grande maison comme assistant designer de mode. Il en existe de plus modestes. Travail, travail… Il ne faut pas se laisser décourager devant un recruteur qui se montre austère, méfiant et peu loquace. Les professionnels du luxe sont souvent ainsi et cela n’augure pas d’une décision forcément négative. Aller au devant des maisons de couture, des bureaux de style, suivre l’actualité des centrales des boutiques, studios, ateliers. Avoir fenêtre ouverte sur ce qui se passe dans la mode, fréquenter les salons, s’imprégner des valeurs des marques et surtout ne pas se replier sur soi. Suivre bien sûr l’actualité et les tendances de la mode et du luxe sur Instagram par exemple. Ce réseau social de partage de photos est utilisé par certains pour présenter leur CV. Mais un CV ne donnera rien si l’on ne voit pas où le candidat veut aller. Par ailleurs, la lecture assidue de la presse magazine spécialisée peut contribuer à vous orienter vers les bonnes personnes. Un organisme comme Défi mode peut peut-être vous aider à réaliser votre projet. Bénéficier du programme d’accompagnement Le Défi (Designers Apartment) est une grande chance pour les stylistes qui lancent leur marque. Et comme l’affirme le couturier Victor Férès «il faut donner 200% de son temps pour accéder au niveau que l’on veut atteindre». Les couturières, elles, ne doivent pas hésiter à toquer aux portes des grandes maisons de couture au sortir de leur formation. Accéder à la formation est un parcours compliqué pour certaines. Il faut prendre des cours de couture flou. L’idéal est de se trouver près de chez soi un professeur de couture expérimenté comme Angélique (profil sur Malt) qui a travaillé dans les maisons de luxe et qui donne des cours à la MJC de Mayet (72) et bénéficier de ses conseils. Il existe quelques écoles de production comme l’EPiCC à Roubaix, la Fask Academy à Marseille. Enfin, pour vendre le luxe, outre une excellente présentation, il faut faire preuve d’un très bon relationnel, et d’une grande capacité d’écoute. La maîtrise de l’arabe ou du mandarin fera incontestablement la différence. Quelques offres dans les ateliers du luxe sur le site Savoir Pour Faire. On y distille quelques conseils utiles pour la recherche d'emploi.