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OPTIMISER LA RECHERCHE

Puisque coûteuse et sélective est la scolarité, autant développer rapidement sa personnalité et les précieuses compétences acquises. Rester curieux, tenace, pro-actif, avant tout et postuler directement auprès des départements de création des entreprises, ateliers de prototypage (industriels, marques du luxe, lunetiers, fabricants de meubles, éditeurs de mobilier, entreprises de packaging…), à l’aide d’un portfolio suffisamment souple pour coller aux attentes des recruteurs. Un portfolio qui s’enrichira au fil des années et qui figurera en bonne place sur le site web de votre agence, si vous avez l’audace et la chance d’en fonder une. On peut exercer en indépendant, freelance ou être salarié (in-house). Le mieux est de commencer comme salarié car, sans aucune référence in-house, débuter en solo est bien plus périlleux. D’ailleurs, ceux qui exercent en indépendant ont pour la plupart exercé quelques bonnes années en entreprise. Un jour, se sentant capables de faire fructifier leur notoriété, ils peuvent se lancer en solo. A ce titre, il existe des espaces de co-working adaptés comme Remix ou LeLaptop à Paris pour partager plus qu’un bureau. Hormis la consultation quotidienne des banques d’emploi, un «balayage» méticuleux et systématique des sites corporate (industriels, agences, startups tech) réserve parfois de bonnes surprises, comme de tomber sur une offre d’emploi fraîchement mise en ligne. Le débutant doit dépasser le syndrome de l’imposteur car, on le sait, très souvent les recruteurs exigent plus de cordes et d’ancienneté qu’il n’a à son arc. Préparer un entretien pour un poste de designer-concepteur industriel consiste à mener au préalable des recherches sur l’entreprise et ses produits. C'est impératif. Il faut s'attendre à passer des tests de conception, voire d'être soumis à un défi. Il arrive que le choix se porte finalement sur un candidat junior pour un poste prévu au départ pour un senior. Cela veut dire que le candidat se sera montré convaincant sur ses aptitudes à s’adapter et que ses valeurs, sa personnalité, son style matchent avec les attentes du recruteur, ce qui n’exclut pas l’humilité et la franchise. A ce propos, la lecture de la lettre hebdo Design fax vous renseignera sur l’activité des éditeurs et des entreprises. Les freelance s’intéresseront aussi aux plateformes comme Malt ou Le Hub du Design. Il ne faut pas non plus en attendre des miracles, mais c’est au moins un peu de visibilité gagnée. La visibilité est essentielle et tout le monde n’a pas la chance d’être primé au Hublot design Prize. Pour cela, il ne fait pas hésiter à promouvoir son travail sur les salons, auprès de journalistes spécialisés, faire un peu de buzz sur les réseaux sociaux, vendre ses créations sur DesignerBox. Un designer de packaging a intérêt à fréquenter les salons comme la Paris Design Week. Sur le site du salon, vous retrouverez chaque année en juin les offres d’emploi des exposants. Un bon article dans la presse peut aider un designer de mobilier talentueux à se faire une petite place sur The Invisible Collection qui joue les entremetteurs et de se faire connaître à l’étranger. Par ailleurs, Il faut se montrer vigilant avec les appels d’offres crowdsourcing de design et se méfier des sociétés qui exigent la fourniture d’avant-projets sans indemnisation ou qui s’assoient sur les droits d’auteur. Il est important de clarifier et de mettre noir sur blanc ce qui va faire l’objet du contrat, y compris les aspects relatifs à la propriété intellectuelle, les clauses de rupture… Même si les designers français bénéficient d’une bonne image à l’étranger, il est plus difficile en ce moment pour un jeune diplômé de chercher son salut à l’étranger (en Asie, à Londres et encore moins en Russie). Avant la pandémie, certains ont pu parfois être recrutés sans portfolio, mais le vent s’oriente vers un monde incertain. Curiosité, persévérance et humilité sont de mise, les agences se méfiant de ceux qui en promettent trop. On recherche avant tout des personnes prêtes aux défis, curieuses de tout, des savoir-faire de leurs clients, à l’écoute, sans a priori, qui s’intéressent aux tendances, aux innovations, aux matériaux et aux process de fabrication et qui s’investissent à 200% et qui respectent les briefs. La contrepartie de cela, c’est une rémunération plus juste et une notoriété plus solide. Si statut de freelance est à la mode, le relationnel avec les clients est essentiel. A ce titre, le designer d’aujourd’hui doit avoir une mentalité d’entrepreneur. La concurrence est rude, il y a sans doute trop de designers sur le marché. Certains vivent très bien de leur métier, d'autres rencontrent des difficultés à se faire une place au soleil.

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