Agent d'exécution graphique • Artiste papier • Auteur de bande dessinée • Brand Designer • Coloriste • Dessinateur maquettiste • 3D Artist • Dessinateur de BD • Dessinateur de presse • Dessinateur textile • Directeur artistique • Graphic designer • Graphiste 3D • Graphiste concepteur • Graphiste d'information • Graphiste freelance • Graphiste multimédia • Graphiste perspectiviste • Graphiste web & print • Illustrateur • Illustrateur jeunesse • Illustratrice de mode • Infographiste • Lettreur • Maquettiste • Mangaka • Motion designer • Rédacteur graphiste • Retoucheur graphiste • Scénariste de bande dessinée • UI Designer

OPTIMISER LA RECHERCHE

Illustrateur, Dessinateur, UI designer. Pour creuser son sillon et parvenir à en vivre décemment, il faut d’abord être bon dans ce que l’on fait, savoir se remettre en question, persévérer et travailler sans relâche. Il ne faut pas hésiter à compléter avec un job alimentaire aussi longtemps que nécessaire car travailler gratuitement ou pour une bouchée de pain, c’est souvent le lot du débutant. Le statut le plus fréquent est celui de freelance travaillant à la commande, contrairement à l’artiste qui est plus libre dans la création. La contrepartie de la liberté, c’est l’organisation et la puissance de travail et les revenus fluctuants. Il faut s’organiser, définir ses plages de travail et se trouver une routine pour être plus productif en évitant de se disperser. On peut choisir de se spécialiser (presse, mode-beauté, illustration jeunesse, bande dessinée…) mais sans trop s’enfermer. Sortir d’une très bonne école, c’est plus de confiance, mais elle peut vite se briser si rien ne se passe. Les éditeurs, les agences recherchent en général quelque chose de précis. Ils accrochent ou non à votre travail et tentent de cerner votre culture visuelle. Un refus n’a rien de personnel, pas de quoi se vexer donc. Comme pour un casting d’acteur, il faut prendre la critique comme un conseil, c’est le meilleur moyen d’avancer. Si l’on veut travailler, il faut s’ouvrir et être prêt à travailler sur des projets qui ne plaisent pas forcément, ce qui ne veut pas dire travailler pour peanuts, même pour étoffer son portfolio. Aujourd’hui, on peut transmettre des PDF par mail pour montrer son travail. Pour se faire connaître plus largement, il est préférable d’avoir un portfolio en ligne (avec Wix par exemple) et même un site web où l'on présente son travail. On peut utilement être présent sur une galerie, une communauté artistique type ultrabook, slowgalerie, Dribbble et s’inscrire sur une plateforme de freelances comme 99Designs, Codeur, Fiverr, Malt, CreativLink ou encore Upwork, DesignCrowd, ces dernières étant plus internationales. Ensuite, il faut savoir répondre à un brief par quelques croquis, dessins rapides. Une fois validés, on peut alors s’atteler au travail. Pour vendre des dessins, motifs, illustrations au secteur textile/mode, communication/design, on recommandera les plateformes Redbubble et Cymé. Dans tous les cas, il convient de se montrer très pro dans les rapports avec son client et, surtout, respecter les deadlines. Le dessinateur, illustrateur indépendant a tout intérêt à élargir sa palette (illustration de livres, dessin de presse, bande dessinée, videoscribing, dessin en direct dans les séminaires corporate…). On peut aussi créer des thèmes de sites web (templates) et les proposer à la vente sur Creative Market ou encore faire du print on demand, impression à la demande en français. On a vu même des artistes vendre leurs illustrations sous forme de NFTs d’art, mais l’engouement est déjà retombé.

Graphiste, motion designer. C'est toujours le parcours du combattant pour les jeunes graphistes, plus compliqué qu'on ne le pense. La concurrence est toujours aussi vive et l'arrivée de l'IA n'est pas une bonne nouvelle. Le graphiste doit sortir du lot car le numérique engendre une certaine standardisation. C’est pourquoi il doit veiller à s’enrichir culturellement, sortir, lire et pas seulement des revues spécialisées et s’intéresser au travail des autres. Les compétences en typographie sont un plus. Outre une carte de visite, un présence active sur LinkedIn, un book print, il faut s’atteler à son portfolio professionnel en ligne sans attendre. Le plus simple est d’utiliser un site de portfolio pro comme Portfoliobox, ou Behance. Il est préférable cependant de se distinguer par l’originalité. Pourquoi ne pas créer son propre site vitrine comme Julien ? Dans la mesure où les agences font du print au web, il est clair que celui qui présente un socle de compétences étendu (print & web, mobile, motion design) et un portfolio qui plait a plus de chances d’être contacté. Le blog ne sera sans doute pas suffisant. Sans une présence proactive sur les réseaux sociaux, vous risquez de passer à côté d’une commande. Il faut être vu et partagé. Les groupes de discussion sur les réseaux sociaux comme PinterestInstagram peuvent fournir quelques pistes. Y être présent comme professionnel, c’est mieux. Les Cafés de l'AFD permettent d'échanger avec ses pairs, voire de tisser un réseau. Les agences de communication, les entreprises de mode-luxe, les studios spécialisés dans la création d’images d’architecture recherchent assez souvent des talents confirmés pour mettre en valeur leurs créations, surtout lorsqu’il y a urgence, d’où l’utilité d’une présence sur des plateformes de freelance comme Codeur, Graphiste.com, Fiverr, Malt, CreativLink. Un motion designer gagne à incruster sa Demo Reel dans son CV, un gain de temps pour ceux qui visiteront son profil sur Behance ou Malt. Visualiser rapidement vos savoir-faire, vos réalisations est leur seule préoccupation. On peut exposer ses créations sur Deviant Art, Il n’y a pas que les agences. Le secteur de l’édition et du e.learning recrutent aussi des graphistes (cf rubrique emploi de l’Asfored ou d’E.learning Letter). Ceux qui débutent en freelance peuvent rejoindre une coopérative d’activités comme Coopetic. Freebird est une agence de freelances en vue. Dans tous les cas, le créatif doit se montrer ouvert et disponible, s’adapter au budget de son client, entreprise, respecter ses délais et son cahier des charges. Il n’y a pas de petit client, un modeste club sportif peut vouloir une affiche, un flyer. Pour un premier contact, envoyer un PDF léger, susceptible de convenir au client. Surtout, ne jamais se brader et respecter tout le monde. Les projets autour du web fournissent de quoi s’employer. Quant à rejoindre directement un studio de création graphique au sortir de l’école, c’est une autre paire de manches. On commence par assistant D.A, puis D.A junior. Ce sont souvent des petites équipes de 2 à 5 personnes qui se sont constituées par affinités et qui tentent de vivre de leur métier (voir aussi la fiche COMM •• Publicité / Création publicitaire).

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