L’emploi est quasiment assuré au sortir des études. La plupart des Instituts de formation en ergothérapie ont une rubrique emploi plutôt fournie (ex: Adere, U-Pec). Avec le développement du maintien à domicile, l’ergothérapeute n’a pas trop de souci à se faire. Par ailleurs, les maisons de retraite, les réseaux associatifs de l’habitat comme Soliha commencent à s’intéresser à ce professionnel de santé. Pour ces derniers, il s’agit le plus souvent de réaliser des diagnostics ergothérapiques et des visites conseil à domicile. On peut opter pour un CDI ou prendre une mission en libéral à temps partiel, un moyen de compléter les revenus d’un cabinet. Plus généralement, on trouvera quelques offres sur le forum Ergothérapie.fr, le journal de l’Orthopédie (pour les techniciens orthopédistes), sur le site Jobvitae.fr et sur les rubriques carrières des professionnels de l’habitat. Ceux qui sont tentés par une première expérience en milieu hospitalier peuvent commencer par des missions en intérim. Une agence comme Taga médical fait état de besoins conséquents. L’exercice en libéral est plus rare, mais il se développe notamment sous le régime de micro-entrepreneur. Cela tient aussi à une méconnaissance de la discipline et au faible taux des prescriptions médicales. L’aventure en libéral apparait plus risquée. Se regrouper dans un cabinet de santé, maison de santé, avec des professionnels de disciplines de santé différentes est vivement conseillé. On y mutualise les frais de loyer et de personnel d’accueil-secrétariat.