Les bons professionnels ne connaissent pas le chômage. La contrepartie, c'est qu'on se lève tôt (vers 5 heures du matin). Les besoins ne sont pas couverts, notamment en milieu rural, où de nombreuses affaires sont mises en vente sans trouver preneur. C’est pourtant un métier de reconversion à prendre en compte. Une solide formation est bien sûr nécessaire avant de se lancer. Reprendre une charcuterie qui bat de l'aile ou à céder, pourquoi pas si c'est pour parier sur le "Fait maison" avec le souci de préserver l'héritage et le goût. Si c'est pour se fournir auprès d'entreprises alimentaires, à quoi bon ! puisque la grande distribution le fait mieux que vous. Les produits élaborés maison (pâtés, plats préparés notamment) fidélisent plus sûrement la clientèle. Encore faut-il qu'ils soient bons, sinon excellents et de bonne qualité. Bien sûr, cela demande plus de personnel passionné et chevronné. S'engager dans le label "Préférence commerce" peut aider l'artisan charcutier à faire évoluer son commerce positivement. Dans tous les cas, une étude de marché s'impose en préalable. Les Confédérations régionales relaient les postes à pourvoir. Penser aussi à la grande distribution qui peine à recruter. Les entreprises de l’agroalimentaire qui fournissent la restauration collective recrutent aussi des charcutiers expérimentés. Le site de France Travail affiche plus de 3.000 postes.