Les ingénieurs commerciaux, technico-commerciaux et commerciaux VRP font partie des emplois les plus difficiles à pourvoir et les candidats ne se bousculent plus guère au portillon pour le grand marathon (éventuellement kilométrique), même si la tendance est au «phygital» (un mix entre physique et digital). C’est ce qui explique que des milliers de postes restent vacants chaque année. Il est vrai aussi qu’il faut aujourd’hui beaucoup d’énergie pour tenir les objectifs qu’on leur assigne. Tous les secteurs en cherchent et certains ont plus de mal à les prendre dans leurs filets. Le bon commercial, ce chasseur de clients, attentif, conquérant et doté d’une excellente écoute est une perle rare. A l’aise quand il s’agit le vendre un produit, certains commerciaux ont du mal à parler d’eux, à trouver la bonne attitude lors de l’entretien, notamment après un échec. L’entretien se travaille et il y existe des associations qui peuvent vous aider à performer lors des entretiens d’embauche. La difficulté à recruter des profils commerciaux explique, pour partie, que l’exigence porte moins sur le diplôme que sur la personnalité, le caractère, l’énergie (les soft skills). On recherche de personnes à l’écoute des clients et désireux de comprendre leurs besoins. C’est aussi une voie de reconversion pour les militaires. Les recruteurs apprécient en effet leur sens de l’organisation, la qualité d’auto-discipline, leurs compétences techniques, quitte à les former s’ils montrent une appétence et des softskills pour la vente. Il faut retenir que les commerciaux présents et actifs sur les réseaux sociaux ont deux fois plus de chances d’être contactés. Les outils modernes des recruteurs scannent le web sans relâche. Parce qu’elles ont peur de se tromper, les entreprises ont une préférence pour les cabinets de recrutement comme CCLD et les chasseurs de tête commerciaux comme ImpactUp, surtout quand l’enjeu vaut d’y mettre le prix. Bien sûr, elles s’intéressent de près à la transformation digitale qui impacte aussi les forces de vente. Le CRM est déjà dans la maison. Les missions proposées partent de Bac + 2/3 ou équivalent, avec deux à trois ans d’expérience d’où l’intérêt, pour ceux qui débutent, de privilégier l’alternance. La pénurie de commerciaux est aussi une chance pour les seniors expérimentés. Les startups recherchent des spécialistes du sales et du développement de la clientèle capables d’impulser la stratégie commerciale, et elles sont pressées. Leurs équipes sont souvent jeunes et l’idée d’intégrer un senior expérimenté pour vendre leurs produits n’est pas pour leur déplaire, ce qui ne veut pas dire qu’un jeune DIP ne doit pas tenter sa chance. Rejoindre une jeune pousse permet de se faire une place stratégique dans une entreprise en phase de croissance. Le métier de business developer y est très en vogue. Quant au poste de Chief Operating Officer (COO), il concerne plutôt la scale-up (la grande soeur de la startup). A noter que Welcometothejungle est un jobboard orienté new business (tech & digital). On pourra utilement consulter régulièrement la rubrique jobs du site Viuz.com ou encore la plateforme Uptoo Jobs. Ceux qui préfèrent travailler en freelance peuvent aussi s’inscrire sur Malt pour plus de visibilité.