L’emploi était assuré du fait du numérus clausus. Sa suppression ne devrait guère modifier la donne car les écoles ne sont pas plus nombreuses pour autant. Tant en institution (hôpital, centre de soins type CMPP, Sessad) qu’en libéral, les possibles sont réels. L’exercice salarié étant peu attractif (salaire faible comparé au niveau d’études), les professionnels se tournent vers l’exercice mixte ou libéral exclusif. Beaucoup choisissent de cumuler un temps partiel salarié avec une activité libérale, ce que les structures employeur semblent avoir intégré puisque beaucoup des postes proposés sont à temps partiel. Mais, s’installer en libéral ne s’improvise pas, notamment en période de crise et il faut être prêt à affronter le casse-tête administratif des normes. Le regroupement dans un cabinet médical mixte permet au moins de réduire les coûts fixes (loyers, secrétariat). La consultation des banques d’emploi s’impose. Quelques offres sur le site du magazine Orthophonistes. A noter que les CREAI (Centres Régionaux d’Etudes, d’Actions et d’Informations en faveur des personnes en situation de vulnérabilité) relaient les offres au niveau régional (ex CREAI Hauts-de-France, CREAI Bretagne). Les agences d’intérim sont également très en demande.