Le secteur peine à recruter. 49% des crèches font état d’un manque de professionnels. 10.000 places restent vacantes sur l’ensemble du territoire. Les craintes pour le futur sont grandes car 200.000 nouvelles places d’accueil sont prévues d’ici 2030. La pénurie de diplômées conjuguée à la faible attractivité des salaires explique cela. Cette pénurie est moins ressentie en zone rurale toutefois. Il est recommandé de surveiller l’ouverture de nouvelles crèches. Elles sont le plus souvent annoncées sur les sites carrière des crèches. Le secteur privé est aujourd’hui le plus gros recruteur. Hier, avoir le diplôme n’était pas un sésame en soi, il fallait bien préparer les entretiens d’embauche et faire tout de suite bonne impression car les exigences s’élevaient. Depuis que le secteur manque de bras, c’est moins vrai. Le gouvernement est d’ailleurs prêt à faire des concessions sur le niveau des diplômes. Il est toutefois préférable de passer CAP AEPE si l’on veut évoluer sereinement dans le secteur de la petite enfance. Pour un poste en direction de crèche, le DEEJE suffit. Les organismes de formation comme l’IFRASS à Toulouse ont une page emploi sur leur site. Les Petits Chaperons Rouges est l'une des structures qui recrute massivement, en Île-de-France pour moitié (des EJE, des auxiliaires de puériculture, auxiliaires de petite enfance, agents de service, directeurs de crèche). A Paris, les besoins en crèche ne sont pas couverts. La Mairie de Paris recrute en ce moment 200 auxiliaires de puériculture. Partout, les voyants sont au vert. Les métiers de la petite enfance sont faits pour les personnes patientes et douces.