Le secteur de la santé dans son ensemble est soumis à la réforme budgétaire et pourtant, il s’agit de métiers qui sont au cœur des avancées médicales technologiques et que les A.R.S devraient logiquement épargner. On recrute plus qu’il y a trois ans. Contacter les établissements publics ou privés de santé (cabinets de radiologie, laboratoires d’analyse médicale, départements biologie des centres hospitaliers…), sans oublier les agences d’emploi. Outre la consultation régulière des banques d’emploi spécialisées, il est conseillé de prospecter sur les sites emploi des Centres Hospitalo Universitaires (ex CHU de Rouen). Le marché est favorable pour les techniciens de laboratoire, les radiologues, les manipulateurs radio, un métier sous forte tension. Les formations ne suivent pas pour ces derniers. Il faudrait en former 2.000 de plus. Le métier est pourtant correctement payé (autour de 2.500 euros net en moyenne en milieu hospitalier, plus encore dans les cabinets de radiologie privés, plus de 3.000 euros net). On a besoin aussi d'infirmiers et de techniciens préleveurs en lien au suivi épidémiologique du Covid et à la nouvelle loi de bioéthique sur la PMA, adoptée récemment. La mobilité est essentielle, certaines régions manquent de bras et d’autres moins. Comme souvent, dans les professions de santé, il est plus facile de décrocher un emploi en Ile-de-France, Hauts-de-France qu’en région PACA.