Partir ne s’improvise pas. Outre le travail, il faut aussi se trouver un logement, une école ou une crèche pour les enfants, se familiariser au système de santé du pays d’accueil. Pour éviter la désillusion, il est impératif de se renseigner préalablement sur les réalités du marché du travail du pays de destination et connaître les obstacles à surmonter. Pour ce faire, le candidat à l’expatriation pourra utilement se procurer l’une des nombreuses publications par pays (à la librairie du CIDJ par exemple…), pister les blogs tenus par les expatriés, plutôt que ceux des bagpackers. L’accès à l’information diffère sensiblement d’un pays à un autre. La France étant particulièrement bien maillée de ce point de vue, on peut être déçu de ne pas trouver l’équivalent partout dans le monde. Il faut s’en accommoder. Enfin, il y a aussi des pays qui, comme la Nouvelle-Zélande, sont prêts à tout pour recruter des talents dans le numérique et même à vous offrir le billet d’avion. Mais, ce qui change, c’est que vos diplômes, si importants en France, sont moins décisifs. On s’attache d’abord à votre personnalité, à votre aisance relationnelle, à vos capacités d’adaptation rapide (vos soft skills). Les critères de recrutement ne sont pas les mêmes qu’en France. Enfin, sachez que l’entretien sur Skype ne banalise. Il faut vite se roder au visio-entretien pour ne pas louper le coche.