Inutile de préciser que les aides-soignants et infirmières manquent cruellement à l’appel en ce moment, malgré les vœux des bacheliers pour les IFSI sur Parcoursup (8,7% de voeux). Ce ne sont pas les seuls. On manque de tout. Pour s'en convaincre, il suffit de se rendre sur la rubrique recrutement des Groupements Hospitaliers de Territoire comme celui des Yvelines Nord. Les besoins sont énormes car 35.000 des postes budgétés restent non pourvus. Emploi assuré donc pour les aides-soignantes et les IDE, mais avant cela, il faut trouver le moyen de rendre l’hôpital attractif. Pour l’heure, médecins, IDE et aides-soignants sont particulièrement courtisés. On manque aussi de médecins du travail. La situation est contrastée d’une région à l’autre et, fait nouveau, on observe ici et là parfois des poches de chômage. On conseillera donc de jouer la carte de l’intérim, les établissements n’offrant pas tous les mêmes conditions. L’Appel médical recrute actuellement 4.500 professionnels de santé dans toute la France et Adecco médical 18.000 (en hausse). Pour les infirmières qui hésitent à passer en libéral, il est toujours possible de tester l’exercice in situ à l’occasion des demandes de remplacement pour maladie ou maternité. Les banques d’emploi sont assez bien pourvues (surtout en santé publique) et l’intérim affiche de forts besoins. Aux jeunes, les missions locales proposent aussi des formations gratuites de préparation au concours d’aide-soignant. A noter que les cadres ont leur magazine : DH magazine. Les hôpitaux manquent de tout car le turnover est fort depuis la crise sanitaire, ce d'autant que les soignants non vaccinés n’ont pas tous été réintégrés. Les grandes entreprises et notamment l’industrie et les collectivités recrutent également des infirmiers (quelques postes sur des agrégateurs comme Indeed).