L’emploi redécolle. La reprise d’activité, alliée aux prévisions de croissance du trafic de l’IATA pour les prochaines années, conduisent les compagnies à envisager l'avenir plus sereinement. Des prévisions indiquent que le trafic 2019 pourrait être dépassé en 2025. Les compagnies low cost et ultra low cost comme Ryanair recrutent quasiment sans temps mort. French Bee, ASL Airlines, Volotea, Vueling, Easy Jet recrutent plus ponctuellement. Pour les recrutements d'étudiants pour la période estivale (PCB) d'Air France, il faudra attendre septembre prochain. Les recrutement PCB (Personnel complémentaire de bord saisonnier) s'effectuent en général à partir de mi-septembre de l'année précédente (CDD d'une durée de 2 à 4 mois à partir du 1er juin suivant). Sa filiale Transavia recrutera sans doute des alternants PNC au printemps prochain. La compagnie nationale a également relancé sa filière de formation «pilotes cadets» (100 places par an). Les écoles ENAC et EPAG NG, Air training Academy sont à la manoeuvre. Pour les hôtesses et stewards, le passage du C.C.A (Cabin Crew Attestation) reste obligatoire si l’on veut travailler dans une compagnie française ou européenne (payant). Pour connaître les recrutements en cours, le mieux est de suivre l’actualité sur des sites comme Aeroweb, Actu Aéro, Le Journal de l’aviation, PNC Coaching, PNC Contact, Air Journal et Alertavia qui se font l’écho des besoins des compagnies aériennes. A ce titre, s’agissant du tag emploi d’Air Journal, on conseillera de parcourir les commentaires, parfois plus utiles que l’article lui-même. On conseille aussi de faire un tour sur le forum de PNC Contact. On y parle formation et conditions de travail. Cette année, il faudra être plus à l’affût et coller de très près à l’actualité pour repérer la moindre fenêtre de tir. A ce titre, la web TV AeronewsTV peut s’avérer très utile. Le site Tourmag, plus orienté tourisme peut l’être aussi. Si l’internationalisation de l’aérien ouvre le champ des possibles, les conditions de travail tendent toutefois à se dégrader. Pilote est devenu un métier de mercenaire. A ce compte, travailler pour Air France, Swissair ou Lufthansa est aujourd’hui considéré comme un rêve, un luxe devenu plus inaccessible.