L’agroalimentaire est un des rares secteurs où l’on est quasi certain de décrocher un emploi au sortir de la formation. Il est possible d’accéder à certains postes sans diplôme (opérateur de production). Même durant le confinement, il a continué de recruter. 20.000 postes sont à pourvoir dont plus de 2.000 en région Bretagne, rien que sur le site de Pôle emploi. Le plus gros recruteur du moment est Lactalis (2.500 embauches prévues cette année). On recrute et on forme donc plutôt sur les bassins d’emploi spécifiques, la cooptation et le bouche à oreille jouant pour les postes de premier niveau. Il y a actuellement une pénurie sur certains profils (opérateurs de fabrication, de transformation de viandes, conducteurs de ligne, de machine agroalimentaire…). Celle-ci est liée à un manque de candidats mais aussi à des profils qui ne correspondent pas et c’est pourquoi il est préférable de se former si l’on veut renforcer son employabilité. Cette industrie étant fortement liée aux terroirs, elle reste insensible aux délocalisations. Les ARIA en Région sont à privilégier (ex : AREA Normandie). Ne pas hésiter à se rendre sur les salons professionnels et aller à la rencontre des exposants. L'OCAPIAT forme, aide et conseille les chercheurs d’emploi. Une visite régulière sur le webzine agro-media.fr est recommandée. La demande actuelle porte sur les conducteurs de ligne, opérateurs de fabrication et technico-commerciaux en agro-alimentaire. Aujourd’hui, presque toutes les entreprises d’agroalimentaire ont un site corporate. Toutes n’affichent pas cependant leurs besoins, loin s’en faut, mais il est préférable de postuler depuis leur site quand c’est possible. A l’échelle locale, Pôle emploi est assez régulièrement associé aux campagnes ponctuelles de recrutement (recrutement par simulation notamment, Job dating agri-agro du Salon), tout comme les services économiques des communautés de communes qui se font l’écho des opportunités d’emploi sur le local, à l’image de Sablé’job dans la Sarthe. Suivez l’actualité on-line de votre agence et épluchez votre presse économique locale. Appuyez vous sur les associations régionales comme ABEA en Bretagne.