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Flash Info GdRE

Septembre 2016

 

C'est la rentrée… tout se remet en marche…

Nouveau calendrier, nouveaux objectifs…

L'idée qui prévaut que septembre est un bon mois pour se mettre en quête d'un emploi est malheureusement démentie par les faits.

Les recrutements de septembre ont été bouclés avant, voire pendant l'été. Au mieux, septembre est l'occasion pour les entreprises d'effectuer un correctif, un rattrapage. La rentrée de septembre est plutôt le mois où l'entreprise reprend ses marques et se trouve bousculée de partout (clients, fournisseurs, organisations). Ce n'est que vers la fin du mois qu'elle commence à réfléchir aux orientations d'embauche, matérialisées assez souvent en janvier/février.

Pour le chercheur d'emploi, ce n'est pas une raison pour se mettre en mode pause. En revanche, septembre et octobre sont des mois propices aux salons et forums d'emploi.

Faites le point et retrouvez-les sur nos fiches.

Bonne rentrée à tous.

La rédaction

Repère : Entre le 1er juillet et le 31 août, plus de 70 % des fiches (130/180) ont été réactualisées.
À suivre : Pour répondre à l'actualité, une nouvelle fiche sur la polyculture céréalière (voir plus bas) a été créée.

Nouvel article sur le blog

L'interview de Luc Yeremiyew, maître-verrier

L'histoire d'une reconversion réussie ou, comment rebondir après avoir été déclaré inapte à la poursuite de son activité d'artisan par la médecine du travail.

Fils d’immigré d’origine ukrainienne, Luc Yeremiyew s’est très tôt tourné vers le métier d’ébéniste d’art-restaurateur de meubles, un choix qui s’est imposé à lui comme une évidence.« J’ai passé mon CAP d’ébéniste dans une école parisienne que j’ai complété par un stage à l’école Boule… » Sitôt son stage terminé, le choix est clair pour Luc qui ouvre en 1978 son atelier à Wissous (91), dans la banlieue parisienne. Le voilà parti pour un long bail dans le travail du bois. Mais en 2002, le couperet tombe, la médecine du travail a rendu son verdict et Luc doit faire une croix sur son métier.« Monter des commodes et des armoires dans des escaliers étroits, ça finit par vous flanquer le dos en l’air » explique-t-il… (lire l'article)

À lire aussi…

Jennifer Giansily, responsable pédagogique projets et chef de projet chez AKSIS

Entamée depuis une bonne dizaine d’années, la politique de sous-traitance de l’accompagnement des demandeurs d’emploi par Pôle emploi à des cabinets extérieurs a pris un essor considérable.

Ainsi, depuis 2015, l’opérateur public confie l’accompagnement de ses demandeurs d’emploi les plus autonomes à des opérateurs privés. Un marché particulièrement instable, faut-il préciser… (lire l'article)

Une nouvelle fiche

Agriculture. Polyculture céréalière

Un été particulièrement agité dans le monde agricole.

Après la crise du lait qui vient peut-être de connaître son point d'orgue au cœur de l'été avec le conflit entre les éleveurs et Lactalis, (résolu pour l'heure après un accord arraché non sans mal), c'est au tour des céréaliers de tirer la sonnette d'alarme.

La France est le 2ème exportateur mondial de céréales, derrière les Etats-Unis et fournit à elle-seule le quart des céréales produites au niveau européen. Les céréales produites en France sont consommées pour moitié dans l’hexagone (pour l’homme et l’alimentation animale), le reste étant exporté dans l’Union européenne (30%) et vers les pays tiers (20%), produits transformés y compris. Soumis à la mondialisation, les agriculteurs sont poussés à prendre la tête d’exploitations de plus en plus étendues. La Loi d’Avenir de Stéphane Le Foll est critiquée par les grands éleveurs parce qu’elle remet en question certaines aides au profit des petits exploitants pour les 52 premiers hectares. Face à la baisse des cours mondiaux, les céréaliers voudraient être « libres d’entreprendre », avoir le choix des armes pour lutter plus efficacement sur les marchés internationaux, mais d’un autre côté, ils réclament des plans d’aide pour faire face aux intempéries. Les agriculteurs céréaliers doivent également consentir de lourds investissements (achat de semences, engrais, produits phytosanitaires, construction et entretien des silos, engins de culture…), souvent réalisés au prix d’une montée en flèche de l’endettement. De ce fait, les coopératives céréalières sont quasiment incontournables qui interviennent aujourd’hui pour 75% de la collecte des grains.
Ces dernières ont aussi un rôle de conseil et, outre la collecte, elles interviennent dans le stockage, les fournitures et la commercialisation. La filière est pourvoyeuse d’emplois, tant en amont qu’en aval, mais elle souffre d’un manque de visibilité. Les semenciers se mobilisent actuellement pour attirer les jeunes diplômés. Les coopératives, les négociants, les meuniers recrutent des techniciens, des technico-commerciaux et même des chercheurs. Les entreprises de machinisme agricole et d’agrofourniture recrutent également sans temps mort. Les jeunes sont encouragés à s’installer au sortir des études, des prêts leur étant consentis sous certaines conditions. Si les chartes de bonnes pratiques (semences certifiées, irrigation…) se multiplient, c’est une bonne chose mais ce n’est pas suffisant pour réconcilier les jeunes et les pousser vers ces métiers. De plus, les conversions en bio restent rares chez les céréaliers. Cette année, les récoltes seront moindres, la faute à une mauvaise météo. Les épisodes de grêle et une très forte pluviométrie printanière ont mis à mal les champs de blé et de tournesol et plus généralement, toutes les céréales à paille. Le département de l’Yonne subit sa pire récolte de blé depuis l’après guerre, avec parfois jusqu’à 50% de perte sur certaines exploitations. Le colza est moins affecté mais les maïs ont deux mois de retard et les agriculteurs espèrent une météo clémente jusqu’à la récolte. La situation est toutefois très hétérogène selon les régions.

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AGRI •• Agriculture / Polyculture céréalière


N.B. A l'agenda de la filière :

JTIC – Journées Techniques des Industries Céréalières (avec un forum emploi)
Prochaine édition : les 9 & 10 novembre 2016. Paris Event Center http://www.jtic.eu


À lire aussi :

La viticulture n'est pas épargnée non plus : AGRI •• Viticulture • Oenologie
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Actus, paroles de pro, parcours…
Quelques-uns des derniers ajouts

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Création d'entreprise
Quand les incubateurs se spécialisent…
Villes moyennes + Chambres de Commerce et d'Industrie : agir ensemble pour revitaliser les centres villes.

Comme chacun sait, il est important prendre conseil avant de se lancer, aussi bien pour choisir son statut sans se tromper que pour préparer ou valider un business plan, identifier les pièges et connaître les aides dont vous pouvez bénéficier. De nombreuses structures généralistes comme les BGE sont à même de vous conseiller, quasiment partout dans les territoires, où que vous soyez. Celles-ci vous conseilleront également sur les dispositifs d’aide à la création d’entreprise (micro-crédit, prêt NACRE, prêt d’honneur…).
Vous pouvez utilement flécher des journées d’information ou ateliers thématiques généralistes ou spécialisés (gratuits le plus souvent) organisés par votre CCI la plus proche. Pour enrayer le déclin des centres-villes, des municipalités cherchent à favoriser l’implantation de nouveaux commerces. C’est le cas d’Evreux qui, avec la CCI de l’Eure, a lancé un concept de boutique test pour permettre à des porteurs de projet de s’installer sans payer de droit d’entrée et avec un loyer très modéré. Tout le monde y trouve son compte. Les incubateurs, couveuses et autres pépinières jouent aussi ce rôle. Enfin, certaines fédérations professionnelles ne se bornent pas à vous soutirer une adhésion. L’UNEP (Fédération du paysage) aide par exemple les apprentis qui sont éloignés de leur CFA ou de leur entreprise, les incitant du même coup à créer leur entreprise.

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CREA •• Création d’entreprise tout statut • Cession et reprise d’entreprise • Incubateurs de startups

 
Le Guide des ressources emploi s'adresse aux professionnels du conseil en mobilité et carrière et plus particulièrement à tous ceux qui, au quotidien, conseillent et accompagnent des demandeurs d'emploi.
Cet outil de référence a pour objectif de vous assister dans votre mission d'accueil, d'information et d'accompagnement au quotidien. Parce que le marché du travail est mouvant, foisonnant, différent d’un secteur à l’autre et que le temps manque au professionnel pour en appréhender toute la complexité, il est essentiel de pouvoir disposer d’un descripteur complet, sérieux et avisé du marché du travail pour chaque secteur, filière de métiers, afin d’optimiser son conseil.

Pour ceux qui ne sont pas abonnés au service :
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