Bien malin celui qui pourra dire comment nos entreprises vont se relever de la crise que nous subissons depuis mars. Les “spécialistes” s'expriment et cela crée plus de confusion encore. Quant aux professionnels de l'accompagnement, ils s'efforcent de mettre en œuvre le meilleur pour exercer leur expertise auprès de leurs clients/usagers qui sans nul doute seront plus nombreux encore et plus en demande de sens.
Pour le Guide des ressources emploi, le mot d'ordre est clair : être le plus réactif possible, rendre compte, identifier les signaux faibles, renseigner les fiches. Dès mars dernier, nous avions mis en place la gratuité pour ceux qui le demandaient et l'ouverture des abonnements au télétravail. Une fois la sidération passée, nous avons conservé l'ouverture au télétravail. Les dernières annonces nous incitent à plus de vigilance encore pour rendre compte des conséquences du reconfinement sur les secteurs/métiers.
Nous sommes aussi à pied d’oeuvre pour préparer la future édition 2021 du Guide des ressources emploi. Celle-ci paraîtra au début du mois de décembre. Ne disposant plus d’exemplaires de l'édition 2020, nous avons déjà pré-enregistré nombre de commandes. Elles seront servies en priorité à parution. Vous pouvez commander à votre tour l'édition 2021 dont le numéro ISBN est le 979-10-92322-07-1. Plus bas, vous trouverez l'édito qui introduira cette 7e édition.
Nous tenons à vous remercier pour vos encouragements et vos messages, qui - et ce n'est pas la première fois que nous le disons - nous renforcent dans notre exigence.
La rédaction
À l’heure où nous écrivons ces lignes, la 2e vague tant redoutée est bien là et les pays se calfeutrent à nouveau. La France est à nouveau confinée.
L’économie mondiale est fortement affectée et on sait déjà qu’elle le sera durablement dans des secteurs comme l’aéronautique, le transport aérien et l’aéroportuaire, notamment.
Cette fameuse capacité de résilience des entreprises dont on parle abondamment tient d’abord à leur capacité à traverser financièrement cette crise inédite.
Conscient du péril, la plupart des États se sont mis au chevet de leurs entreprises en dégainant des mesures de soutien à la trésorerie. Il s’agit surtout de prévenir les licenciements et de limiter les faillites.
En France, outre les grands outils industriels menacés, mais néanmoins très protégés, de nombreux dirigeants et salariés affrontent en ce moment un avenir très incertain et tentent d’éteindre l’incendie de leur outil de travail. Pour eux, le temps compte car leurs capacités financières ne leur permettront pas de tenir très longtemps. Cet horizon est proche pour ceux qui travaillent dans l’événementiel, l’hôtellerie-restauration, le tourisme, le spectacle vivant. Il l’est aussi pour des milliers de travailleurs indépendants et de petits commerçants.
Si de nombreux secteurs sont fragilisés, certains sortent gagnants de la crise sanitaire. C’est le cas du e-commerce, de la logistique (du dernier kilomètre surtout), du numérique, du nettoyage industriel (désinfection). L’industrie du jeu vidéo est sans doute la première à tirer profit de la crise. Ainsi, au premier trimestre 2020, les ventes de consoles et de jeux vidéo ont explosé (+155% au niveau mondial) (…)
Afin de faciliter, tant que faire se peut, le travail des indépendants, nous avons décidé de proposer une offre limitée d'accès au service en ligne sur les 2 mois novembre-décembre 2020.
Si vous souhaitez en bénéficier de cette offre, merci de nous adresser un mail à l'adresse à l'adresse suivante :
special-nov-dec-2020@guidedesressourcesemploi.net
Un marché secoué par la Loi Avenir Professionnel, à l’épreuve de la Covid-19, mais boosté par l’aspiration au changement de vie des français.
Avec la loi Avenir Professionnel, le paysage des bilans de compétences est singulièrement chamboulé. Pour effectuer un bilan de compétences, il faut dorénavant, soit le financer à titre personnel, soit le faire prendre en charge par son employeur, soit mobiliser son Compte Personnel de Formation (CPF). Bien sûr, les entreprises peuvent abonder si elles le souhaitent. (…)
La réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage n’est peut-être pas ce big bang annoncé, mais elle introduit tout de même quelques innovations de rupture comme la libéralisation du secteur de l’apprentissage avec, notamment, cette possibilité donnée aux entreprises de créer leur propre CFA.
L’école d’entreprise n’est certes pas un concept nouveau, mais la réforme devrait contribuer à lui redonner un élan. Il s’agit de susciter des vocations dans des secteurs méconnus, délaissés parfois et qui peinent à recruter. (…)
La rentrée approche, pleine de nuages noirs et d’incertitudes.
Avec le spectre d’une 2e vague, d’un raz de marée de licenciements et cette grisaille post-confinement qui nous saisit, difficile en effet de trouver de bonnes raisons de se réjouir.
Nombreux sont ceux qui redoutent particulièrement cette rentrée et on les comprend.
Ce sont les acteurs du recrutement qui le disent… (…)
Selon un sondage IFOP datant de 2018, 80% des citadins seraient prêts à tenter l’exode urbain pour s’installer à la campagne. Parmi les sondés, les 25-40 ans font partie des plus motivés.
On le sait, rares sont ceux qui franchissent le pas. Changer de vie, ce n’est pas donné à tout le monde. Pour faire le saut dans l’inconnu, il est préférable d’avoir un projet de vie mûri de longue date et partagé, si l’on vit en couple, avec des enfants notamment.(…)
On n’a jamais autant parlé de télétravail qu’en ce moment. Pourtant, ce mode de travail particulier, qui s’est démocratisé récemment grâce à la Loi, n’est pas si nouveau. Des Instituts de recherche, experts, journalistes planchent sur le sujet depuis une trentaine d’années déjà.
Alors que les études se rejoignent assez souvent pour souligner ses avantages (baisse de l’accidentologie, de la pollution), allant pour certaines, jusqu’à le présenter comme un moyen de régler définitivement le problème du chômage, le télétravail est resté très longtemps mal connu et finalement, peu médiatisé. (…)