Flash Info GdRE
Novembre 2016
La rédaction
“Chercher un emploi aujourd’hui, c’est se montrer curieux, proactif, audacieux… mais l’audace, ce n’est pas non plus s’afficher sur un panneau publicitaire géant ou faire l’homme-sandwich sur l’Esplanade de la Défense pour se rendre visible des recruteurs à tout prix. Il y aussi ceux qui se contentent du minimum et qui prient pour que leur téléphone sonne… Ceux-là, on ne viendra pas les chercher…”.
Dans la bouche de Jean-Christophe Anna, ancien consultant en outplacement chez BPI, ex chasseur de tête et ex consultant en mobilité à l’Apec, cette affirmation résonne à mes oreilles comme un avertissement…
Aujourd'hui, un candidat sur trois utilise les réseaux sociaux pour trouver un emploi et un tiers des recruteurs s'en servent pour recruter. Pour Jean-Christophe Anna, cette tendance ne peut que s'accentuer. Selon lui, plus un candidat est engagé et pertinent online, plus il a de chances de se faire remarquer des recruteurs.
Dans l'article qui vient de paraître sur notre blog, Jean-Christophe Anna nous parle de personal branding et nous explique comment gérer notre profil sur les réseaux sociaux. Selon lui, en façonnant notre identité numérique, nous nous rendons accessible des recruteurs tout au long de notre vie professionnelle. Nous sommes désormais candidats à vie.
Le Maître Jedi de #RmsTouch nous parle aussi de e-réputation, d'identité numérique (à ne pas confondre) et de l'utilisation du Big Data déjà à l'oeuvre dans le recrutement.
Retrouvez l'interview de Jean-Christophe Anna sur notre blog
Pour le savoir, il faut s'intéresser au parcours de Luc Tesson, dont la spécialité est le dessin de presse auprès des entreprises. Il y consacre 80% de son temps.
Pour lui, le travail du dessinateur de presse consiste à capter les petites choses qui doivent être signifiantes pour l’entreprise et tenter de les restituer par le dessin. Attentif à l’actualité, à celle de ses clients, le dessinateur en direct croque et illustre les propos des intervenants. Un dessin qui se veut tantôt poétique, tantôt tendre et léger, souvent drôle mais sans grossièreté, ni vulgarité. Un humour qui se conjugue aussi avec humanité.. Rien à voir avec la culture de la dérision qui sévit dans certains médias…
Luc Tesson nous parle aussi de l'importance pour un professionnel des arts graphiques d'avoir son propre site vitrine. Il délivre aussi quelques conseils à celles et ceux que le métier intéresse.
Retrouvez l'interview de Luc Tesson sur notre blog
Les guides-conférenciers sont en colère et ont appelé à la manifestation le 3 novembre dernier. En effet, le projet de Loi Macron de modernisation envisage de remplacer la carte de guide-conférencier par un simple régime déclaratif. Ce projet suscite une grande inquiétude chez les professionnels déjà confrontés à des pratiques déloyales venant de faux guides qui n'hésitent pas à usurper le titre, à Paris surtout. Cette dérégulation permettrait non seulement aux guides étrangers de venir concurrencer nos guides-conférenciers sur leur propre terrain, mais aussi aux titulaires d'un master affichant 12 mois d'exercice cumulé de la fonction de guide sur 5 ans (soit ce que nombre de guides improvisés ont déjà au travers des jobs saisonniers) d'obtenir la carte. Certes, le titre de Guide conférencier est, depuis 2012, la seule appellation retenue et reconnue à bac +3, avec une carte professionnelle unique, accessible à partir d'un niveau licence, mais il ne protège plus guère de la concurrence.
S'il n'y avait que cela… Outre les google glass et les audio-guides, on assiste à l'émergence de startups comme Guidz ou Meetrip, sans compter la concurrence des greeters (volontaires qui font visiter leur ville). Ces innovations dites de rupture sont perçues comme une menace pour la profession. Pour les guides-conférenciers, une telle dérégulation s'apparente à une ubérisation de leur métier. D'aucuns prédisent même sa disparition. Ce qui est sûr, c'est que les professionnels vont devoir s'adapter à cette nouvelle donne et trouver la parade. Certes, il existe des guides sérieux, mais le tourisme moderne, ce sont aussi des T.O qui proposent des découvertes de musées ou de châteaux au pas de charge. Des responsabilités partagées aussi, car le client est roi qui veut à la fois voir un maximum de sites sans trop débourser et faire du shopping à côté. La maîtrise de l'anglais et, additionnellement, d'une langue rare font partie des pistes évoquées, mais c'est un saut qualitatif qui exigerait des contreparties financières et statutaires. N'oublions pas que c'est la pénurie de guides maîtrisant les langues étrangères qui a servi d'alibi à la Loi Macron de dérégulation de la profession…
L'accès à cette fiche est libre jusqu'au 30 novembre 2016
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